Prévu pour être fonctionnel cet été 2014, le projet Blueseed ne semble pas être en mesure d’atteindre ses objectifs de timing. Le bateau pirate, ayant pour but de résoudre le problème d’immigration que rencontre la Silicon Valley, est confronté à des problèmes de financement. L’investissement de lancement étant proportionnel à l’envergure du projet, ses fondateurs peine à rassembler la somme requise.
Le projet Blueseed toujours en cours depuis 2011
Débuté en 2011, le projet Blueseed devait être mis à l’eau à l’approche de cet été 2014, mais son lancement ne cesse d’être retardé. La raison de ce retard est due à un besoin en fonds d’investissement gargantuesque. Pour commencer sa construction, la somme de départ requise est en effet de 30 millions de dollars. Pour faciliter l’investissement, les fondateurs de Blueseed, Dario Mutabdzija et Max Marty ont d’ailleurs décidé depuis peu d’accepter les versements en bitcoins, la nouvelle monnaie numérique de la Silicon Valley.
Blueseed tente de séduire les géants de la Silicon Valley
Malgré les risques que le projet n’aboutisse jamais, les géants de la Silicon Valley se penchent tout de même sur le projet. Ils y voient une opportunité de recruter des ingénieurs étrangers hautement qualifiés et n’auraient pas à se préoccuper des lois instaurées pour limiter l’immigration en Silicon Valley. D’après le journal local de San Jose, le « San Jose Mercury News », des investisseurs tels que Mike Maples de Floodgate et Trevor Kienzle de Correlation Ventures auraient versé des fonds d’un montant de 300 000 dollars.
La réforme contre l’immigration, favorise la poursuite du projet
Attendue avec impatience par l’écosystème de la Silicon Valley, la réforme concernant l’immigration a enfin été actée, et elle reste défavorable aux travailleurs étrangers hautement qualifiés. Le président Obama a en effet annoncé ce lundi 30 juin 2014 qu’il n’y aurait pas de mesure prise en faveur de l’immigration en Silicon Valley. Cette annonce va donc profiter au projet Blueseed et va permettre à ses fondateurs de continuer leurs levées de fonds auprès des géants du web.
Cependant la précarité de ces changements conjoncturels risque également d’affecter la confiance des investisseurs dans le projet et de nuire aux investissements.
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