Le « Remote », la nouvelle manière de travailler
Selon un sondage réalisé par Odoxa1 et Syntec Numérique, 59% des français souhaiteraient travailler chez soi. Cette pratique touche essentiellement le secteur de l’ IT dû à l’utilisation massive des nouvelles technologies. Mais sommes nous tous fait pour le « remote » ?
De nos jours, travailler à distance est devenu presque un jeu d’enfant avec toutes ses avancées numériques : le Wifi, la 4G et tous les outils numériques du travail collaboratif. Le « remote », autrement dit le télétravail, le téléworking ou la possibilité de travailler en dehors de l’entreprise, fait de plus en plus de satisfaits.
Un des premiers à s’être emparé du phénomène est WordPress. La grande entreprise annonçait cet été qu’elle fermait ses bureaux à San Francisco puisque très peu de salariés ne venait y travailler. Malgré les 1400m² de surface, les tables de ping-pong, les espaces de détente, la décoration super design et la situation géographique en plein cœur de SOMA, quartier phare de San Francisco, WordPress, le très populaire gestionnaire de contenu (CSM), affirme que sur la trentaine de salariés que quelques-uns ne venaient. Le PDG d’Automattic, l’entreprise éditrice de WordPress, expliquait que seulement 5 employés venaient aux bureaux. Ce qui faisait 300m² par salarié…
Le remote une pratique qui se démocratise
Ils ne sont pas les seuls dans la fameuse Silicon Valley à avoir mis en place cette pratique. Le « remote » a beaucoup d’avantages. Pour les employeurs qui décident de s’adonner à cette méthode de travail, le recrutement est, selon leurs dires, plus simple. Ils ne s’inquiètent pas d’où vient leur futur salarié mais se concentrent seulement sur les compétences de celui-ci.
D’un point de vue managérial, le patron donne plus de confiance, de responsabilisation ou de collaboration à l’employé.
De plus, c’est un moyen de gagner du temps car pour les grandes villes comme San Francisco, Los Angelos, New York ou même Paris, le temps de trajet vers le lieu de travail peut s’avérer très long et difficile. Le « remote » permet de ne pas perdre ce temps-là, d’éviter les transports en commun ou même les embouteillages, souvent sources de stress chez les salariés. De ce fait, il permet également de réduire l’absentéisme.
Et enfin, les entreprises qui adoptent le télétravail ont des charges moins élevées. Puisqu’elles n’ont pas de loyer à payer ni les charges qui vont avec.
Malgré tous ses avantages, les entreprises françaises peinent à pratiquer le « remote ». En effet, le télétravail n’est pas pour tout le monde. Il comporte également des inconvénients que ce soit en termes de concentration, de responsabilisation, de mélange entre vie personnelle et vie professionnelle, d’autorégulation, etc. Le risque d’isolement ou le sentiment de mercenarisation peuvent alors apparaître.
Et vous, que pensez-vous du “remote” ?
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