par Lolita Alvarez | Juin 24, 2016 | Tendances
Un journaliste Nord-Américain écrit pour critiquer “ le manque d’ambition de la French Tech ”
“J’ai passé le weekend dernier à Paris, payé par le gouvernement français afin de rencontrer les différents Hubs et interlocuteurs de la bourgeonnante scène de startup françaises… et je pense qu’ils ne m’inviteront pas à revenir après avoir lu ceci : le gouvernement français et la French Tech plus largement, manquent d’ambition, de courage et de confiance en eux. La stratégie de la France dans la Tech est vouée à l’échec ! ”.
Jon Evans est éditorialiste chez TechCrunch, un site américain qui traite de l’actualité des startup. Fin mai 2016, il a participé à un voyage de presse organisé par le gouvernement français afin de faire découvrir la French Tech aux journalistes étrangers. Et il en est revenu particulièrement remonté…
Bouleverser radicalement les codes
Selon le journaliste d’origine canadienne, les startup sont surtout le moyen pour le gouvernement français, de stimuler l’innovation à la faveur des grands groupes alors qu’il devrait plutôt les aider à devenir des acteurs mondiaux indépendants. Comme si le Saint Graal des startups françaises était leur rachat par un groupe du CAC-40…
D’après Jon Evans, personne dans l’écosystème français (ou presque) n’est assez ambitieux pour s’imaginer pouvoir changer vraiment les règles du jeu et ainsi devenir les futurs Uber, Google ou Tesla. A contrario d’ailleurs de l’énergie qui irrigue la Silicon-Valley, où l’on est persuadé que les startups peuvent dévorer les dinosaures et les remplacer! A l’inverse en France, pour rester dans la course, on conseille aux dinosaures de se nourrir de startups…
La fuite des « meilleurs »
Le journaliste utilise des images fortes pour alerter les Américains du mauvais chemin pris par la France : “ Pouvez-vous imaginer AirBnB dans ses premiers mois se réjouir d’une joint-venture avec Marriott Hotel, ou un jeune Uber rechercher désespérément un partenariat avec Yellow Cab ? ” Avant d’ajouter que le gouvernement français risque de décourager les meilleurs éléments et de pousser les entrepreneurs les plus ambitieux à aller entreprendre ailleurs (au hasard, aux États-Unis).
Mais tout n’est pas non plus noir au pays du vin pour Jon Evans. Il se dit aussi avoir été impressionné par le dynamisme d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’état chargée du numérique, et accorde tout de même quelques bons points à notre écosystème français.
Les bons points de l’écosystème français
Tout d’abord, le journaliste américain a remarqué que le regard des français sur la Tech a changé : aujourd’hui, c’est devenu cool d’entreprendre ou de travailler dans ce secteur. Alors que ce n’était pas le cas il y’a dix ans quand il vivait à Paris (un trimestre en 2004), a-t-il ajouté .
Il cite également trois “ contre-exemples ” français qui adoucissent son jugement : BlaBlaCar, Sigfox et Xavier Niel. Les pépites françaises n’ont pas (pour l’instant) rejoint de grand groupe et nourrissent de grandes ambitions à l’international. Quant à l’entrepreneur milliardaire, Xavier Niel, c’est son école 42 qui a tapé dans l’œil du journaliste. Et ce dernier dit même qu’il se réjouit de l’ouverture d’une autre antenne en Californie.
Une Silicon-Valley inspirante
Le problème soulevé par Jon Evans (la fuite des cerveaux) n’est pas du fruit de son imagination ou de simple bruits de couloir. Le phénomène inquiète le gouvernement français depuis quelques années déjà. Aussi dans la note publiée par le Conseil d’Analyse Economique le 17 mai dernier et s’intitulant “ Préparer la France à la mobilité internationale croissante des talents ”, les auteurs y soulignent le risque de voir s’établir un schéma néfaste pour l’économie française. C’est-à-dire des français très diplômés qui, après leur passage dans un système éducatif gratuit ou presque, sont aller travailler à l’étranger et ont donc contribué à la prospérité d’un autre pays !
Alors malgré une French Tech innovante et prometteuse, le secteur semble toujours régulé par des principes économiques français allant à l’encontre de l’entrepreneuriat (exemple : nous ne pouvons plus compter le nombre de taxes en France et il faut voir celles des entrepreneurs !). Des principes économiques français qui ne favorisent pas la prise de risque! Nous pouvons ajouter à cela qu’en France, nous craignons l’échec. Et il est particulièrement redouté et critiqué en France… alors qu’aux Etats-Unis (et particulièrement avec la Silicon-Valley), l’échec est mis en valeur tant il permet de se construire ! Résultat, avec moins de risques encourus et donc moins de craintes, les américains osent davantage se lancer !
Il semble alors que nous avons encore beaucoup à apprendre (et à gagner) de la Silicon-Valley ! Tant au niveau innovation et modèle économique, qu’au niveau de l’ouverture d’esprit d’ailleurs.
par Lolita Alvarez | Juin 17, 2016 | Innovation
Vous êtes professionnel et vous avez un projet marketing ? Mais difficile pour vous de le mesurer et de le gérer ? Quoter est le premier outil en ligne à délivrer un devis personnalisé pour les professionnels voulant lancer une campagne de marketing digital.
En l’espace de quelques minutes, après avoir répondu à quelques questions via une interface de chat instantané et réel, les utilisateurs reçoivent un devis personnalisé. Quoter vous dit donc combien cette campagne va vous coûter. Cette proposition d’offre peut être acceptée en un clic et lancée immédiatement via la Doz’s community, qui rassemble aujourd’hui 10 000 professionnels du monde entier. Bien entendu, vous pouvez tout aussi bien refuser l’offre sans que cela ne vous coûte quoi que ce soit.
A propos de Doz
Lancée en 2013 par deux jeunes lyonnais, Anji Ismail (CEO) et Faouzi El Yagoubi (CTO), la startup Doz est installée à Lyon et en Silicon – Valley, d’où elle développe le marché américain. Et on peut dire qu’elle a rapidement su séduire sa communauté : Doz revendiquait 400 000 € de chiffre d’affaires en 2014 et a déjà levé plus d’1 million d’euros.
Concrètement en quoi cela consiste ? Doz décompose l’agence de marketing dans une approche de marché. Un marché où l’on trouve des « pigistes » particulièrement excellents pour les tâches marketing. Vous n’avez pas de budget fixe pour les frais d’e-marketing ? Qu’à cela ne tienne, Doz propose aux professionnels de les mettre en relation avec un marketeur spécialisé, en fonction des caractéristiques de son projet. Alors, si vous avez besoin de quelqu’un pour écrire une copie, trouver des pistes, pour un travail sur le référencement ou pour gérer votre présence sur les réseaux sociaux, les « pigistes » de la Doz’s community peuvent gérer tout cela pour vous.
Cette market place revendique désormais plus de 5000 experts marketing présents dans plus de 15 pays. Le secret qui rend ses fondateurs particulièrement fiers ? Des algorithmes de “matching” spécifiques pour mettre en contact le client avec le marketeur, le mieux adapté à ses besoins. Actuellement, 7000 “pigistes” utilisent la plate-forme Doz. Depuis 3 ans, plus d’un millier de campagnes marketing complètes composées de plus de 50.000 tâches marketing individuelles de travail ont été réalisées, du conseil le plus complexe à la production de cours messages sur les médias sociaux.
Quoter, l’outil qui rend moins intimidant de s’inscrire
Alors que leur dernier produit Quoter ne réinvente pas le produit de base, il rend moins intimidant de s’inscrire pour soumettre un projet. « Avec Quoter toute personne peut obtenir un plan et un prix immobilisé pour commencer la réalisation de tâches marketing concrètes. Il n’y a pas besoin d’attendre une semaine ou deux, comme la plupart des agences demandent à leurs clients de faire. Si vous aimez le prix et le plan proposé, vous pouvez être opérationnel presque instantanément. » Anji Ismail. Doz CEO.
En étant l’une des rares entreprises françaises à être entrée à l’accélérateur 500startups de la Silicon-valley, Doz est assurément une startup à suivre… !
par Lolita Alvarez | Juin 3, 2016 | Innovation
N’en a-t-on pas assez des fossés entre les différentes classes sociales ? Ou encore des inégalités d’accès à l’éducation ? En tout cas, grâce à Xavier Niel, c’est en passe de s’améliorer en Silicon-Valley concernant ce point.
L’Ecole 42, c’est l’école révolutionnaire que Xavier Niel, le patron de Free, a ouvert il y a trois ans en France. Révolutionnaire parce qu’elle est complètement gratuite, ouverte 24/24 h et sept jours sur sept. On y accède sans condition de diplôme. Dans cette école, il n’y a pas de cours au sens classique du terme, mais à la place, un concept unique et pour le moins original.
La “gamification” , une nouvelle tendance pour motiver ses équipes
À l’Ecole 42, l’idée est similaire à la tendance de “gamification”. Ici pas de note, mais des médailles et des grades que l’on gagne selon ses acquis. Un succès pour motiver des étudiants en total autonomie car on ne vérifie pas la présence. « Nous sommes même en train de travailler en partenariat avec l’école de la mode pour fabriquer “quelque chose” afin que leurs grades et les récompenses qu’ils obtiennent soit visibles », raconte son co-fondateur, Nicolas Sadirac.
L’école 42 forme donc les futurs codeurs, les développeurs auxquels s’adresse justement Google aujourd’hui. Et, à la grande surprise de tous, Xavier Niel a décidé d’apporter ce concept dans la Silicon-Valley. L’école s’est donc implantée aux Etats-Unis, où elle ambitionne de former 10.000 étudiants en 5 ans.
Pourquoi ouvrir une école 42 aux Etats-Unis
En Silicon-Valley, dans une interview pour le site internet Médiuma, Xavier Niel explique pourquoi ouvrir une école 42 aux Etats-Unis.
Le fondateur indique notamment que “si notre initiative peut créer des vocations et ouvrir de nouvelles opportunités à des étudiants comme à des entreprises, nous en serions ravis. Le message important est que peu importe son milieu social ou son niveau d’études, les jeunes peuvent se former à métier d’avenir et trouver un job qui leur plaise”.
L’objectif premier de cette démarche est « d’offrir une formation de qualité, gratuite et sans condition de diplôme dans un pays où le coût de la scolarité est très élevé. L’endettement étudiant devient un vrai problème et les entreprises peinent à recruter des développeurs. »
Premier plan de l’ Ecole 42
Pour réaliser le bâtiment, à Frémont, le fondateur de Free a choisi le studio d’architecture AR, basé à Paris, qui avait déjà réalisé les plans de l’école parisienne après avoir gagné le concours « Réinventer paris ». Les architectes ont conçu un campus de 10 000 mètres carrés et 8000 mètres carrés de dortoirs. La pièce principale fera 5000 mètres carrés et sera un open space avec à disposition des futurs étudiants 1 024 iMac.
Il semblerait que Xavier Niel, septième fortune de France, aime nous surprendre en “cassant les codes” . La seconde école 42 ouvrira à Frémont, dans la Silicon-Valley en novembre prochain. Et son concept novateur fait déjà trembler ses concurrents américains, affaire à suivre… !
par Lolita Alvarez | Mai 23, 2016 | Innovation
“La valeur d’un homme réside dans ce qu’il donne et non dans ce qu’il est capable de recevoir.” Albert Einstein.
Ce principe a grandement inspiré Carlos DIAZ et lui a donné l’envie de créer un concept pour le moins original et prometteur. Carlos DIAZ est un serial entrepreneur d’origine française et installé depuis 7 ans en Silicon-Valley. Il est reconnu par les entrepreneurs comme une figure française de la Silicon-Valley depuis sa participation au mouvement des « pigeons » en 2012.
L’inspiration de toute une vie
« J’aime créer des choses à partir de rien et transformer des idées folles en business ». L’esprit innovant et entreprenant de Carlos DIAZ lui a permis de lancer très tôt ses premières startups. À l’âge de 23 ans seulement, il créée GroupeReflect en s’associant avec son petit frère âgé de 18 ans. Aujourd’hui GroupeReflect, rebaptisé Emakina Group en France, est listé sur EuroNEXT et est devenu la plus grosse agence digitale en Europe avec pas moins de 600 employés répartis dans toute l’Europe.
10 ans après avoir créé GroupeReflect, Carlos DIAZ lance Bluekiwi Software en s’associant à un ami. À nouveau un succès : son concept est devenu l’entreprise Social Software numéro 1 en Europe avant que Carlos DIAZ ne se décide à la vendre à ATOS en 2012.
Quelques temps après, la figure emblématique de la Silicon-Valley lance sa troisième startup : KWARTER. Mais tout ne se passe pas comme prévu et Carlos DIAZ connait pour la première fois un échec. « Avec Kwarter les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu mais après toutes ces années en Silicon-Valley, j’ai appris quelque chose d’important : “Les startups innovantes sont partout mais vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas être en Silicon-Valley si vous voulez avoir un impact mondial dans le domaine digital.”
Peu lui importe, en tant qu’homme réactif doté d’un esprit innovant, Carlos projette de rebondir et se demande ce qu’il pourrait bien pouvoir faire maintenant. Une chose est sure, il veut continuer « de mettre la main à la pâte avec d’autres entrepreneurs » et il sait qu’arrivé au stade de sa vie, il préfère « donner que recevoir ».
L’inspiration de la Silicon-valley
Ce que Carlos DIAZ avait appris en Silicon-Valley va finalement être décisif concernant ses actions futures. Depuis son emménagement à San Fransisco, Carlos DIAZ a rencontré des milliers de startups étrangères. Il s’est rendu compte à quel point il est difficile d’entrer en Silicon-Valley quand vous êtes étrangers. Il sait aussi que la France est très prometteuse en matière d’innovation et de talents digitales, mais les modèles d’accélérateurs américains sont très compliqués et ne permettent pas facilement aux Startups étrangères d’acquérir les fonds nécessaires pour décoller dans la Vallée de la Tech.
Carlos DIAZ s’est alors posé la question de savoir quelle était la meilleure façon d’aider les startups internationales à réussir en Silicon Valley. « Je suis arrivé à la conclusion que la meilleure solution était d’offrir la bonne combinaison de financement, mentorat, éducation et la mise en réseau. »
S’allier pour mieux accélérer
Carlos DIAZ s’est vite rendu compte que ce n’est pas un projet dont il aurait pu se charger seul : « J’ai soumis mon idée à mon partenaire fétiche, Pierre GAUBIL, et nous avons immédiatement décidé de le faire ensemble. » Pierre GAUBIL est un entrepreneur Français qui gravite depuis plus de 15 ans autour de la Silicon-Valley. « Maintenant avoir deux fondateurs c’est bien, mais trois serait encore mieux ». Et voilà que Géraldine LE MEUR s’est retrouvé également co-fondatrice du projet au côté de Pierre et Carlos. Géraldine LE MEUR est un entrepreneur « kick-ass » disposant d’ un palmarès incroyable et d’ un grand réseau en Silicon Valley, alors son implication dans le projet était la bienvenue. « Aujourd’hui, nous sommes donc ici tous les trois avec un nouveau projet appelé The refiners ». www.therefiners.co. Et Le projet a séduit. Les trois associés ont été très agréablement surpris de voir plus d’une centaine de leaders numériques les rejoindre dans l’aventure.
The Refiners, plus qu’un simple accélérateur de startups
Qu’est-ce que The Refiners au final ? C’est à la fois un programme d’accélération de startups et un fond d’investissement de 6 millions de dollars et qui compte une centaine de mentors et d’investisseurs. Mais The Refiners est plus qu’un simple accélérateur de start’ups. C’est une communauté dynamique d’entrepreneurs venant du monde entier, prêts à encadrer et investir exclusivement dans des start-ups françaises.
The Refiners prévoit également, pour les startups sélectionnées, un programme de 3 mois immergé dans la Silicon -Valley et axé sur la réduction de l’écart culturel. The Refiners prévoit aussi la construction d’une feuille de route, le business plan, la mise en marché ainsi que la stratégie de collecte de fonds. L’objectif de The Refiners est de commencer à accélérer d’ici septembre 2016 et de sélectionner d’ici trois ans, 60 startups exceptionnelles disposant d’une technologie imbattable. Le concept original des associés de The Refiners est finalement d’accroitre la communauté d’entrepreneurs en apportant aux startups quelque chose de plus utile que le simple aspect pécuniaire selon eux : le mentorat et la mise en réseau.
“La concurrence est féroce, le réseau est une clé, l’argent et la préparation sont essentiels, et le délai de mise sur le marché est l’essence” Carlos DIAZ.
par Lolita Alvarez | Mai 4, 2016 | Innovation
Marie Schneegans a créé Never Eat Alone, une application qui permet d’organiser des déjeuners entre collègues. Le début d’un très grand succès.
Qui n’a jamais éprouvé un léger malaise à l’heure du déjeuner au bureau ? Ou bien la crainte du “je vais déjeuner tout(e) seul(e) ce midi”. Ce stress que l’on peut connaitre au bureau et à l’heure du déjeuner est en passe de disparaître grâce à une jeune entrepreneuse française, Marie Schneegans. Elle vient de lancer son application Never Eat Alone ou comment mettre fin à votre solitude face à votre plateau-repas.
Never Eat Alone, la start-up californienne qui connecte les salariés
Marie Schneegans est étudiante en ingénierie financière et économie appliquée à Paris Dauphine et l’Université Goethe à Francfort. En parallèle, à 21 ans, elle a créé deux projets : Never Eat Alone et Freespace, un lieu collaboratif éphémère artistique à Paris.
Lorsque qu’elle arrive en stage à UBS l’été dernier (banque Suisse de gestion de fortunes), Marie se pose toute bonne question de stagiaire : “avec qui vais-je bien pouvoir manger ce midi ?”. Le souci c’est que du matin au soir, elle côtoie toujours les mêmes collègues du même département. Pourtant Marie aimerait sortir de son cercle habituel pour pouvoir partager des connaissances et se faire de nouvelles relations ; puis qui sais, pourquoi pas déjeuner avec le PDG d’UBS.
Elle prend alors des initiatives et décide d’envoyer des mails à tous les employés d’UBS et même au PDG. Pour Marie, “C’est aussi une façon de ne pas être en situation d’offreur de compétence dans une démarche pro-active”. Son idée simple lui permet de frapper à toutes les portes : même le PDG d’UBS accepte de déjeuner avec elle ! Progressivement, la stagiaire se démarque. “Mes collègues venaient vers moi et s’étonnaient : comment fais-tu pour connaître tout le monde ? Je peux déjeuner avec toi ?”.
C’est ainsi que germe en elle l’idée d’une application mobile, permettant de briser les frontières de chaque département afin de connecter les employés des grandes entreprises entre eux pour aller déjeuner au gré de leurs envies avec les comptables, les managers ou bien les responsables RH et même… avec le PDG !
Never Eat Alone, une application à la conquête des USA
Associée à Paul DUPUY, Marie a quitté UBS et a lancé son application – Never Eat Alone – en septembre dernier. Et celle-ci compte déjà des dizaines de milliers d’utilisateurs ! De Paris à LA, l’appli mobile révolutionne le monde salarial et offre chaleur (et nouveauté) aux déjeuners d’entreprise. La jeune start-up, basée aujourd’hui en Silicon-Valley, se compose de 6 personnes et a déjà gagné de nombreux prix : le Hackathon Startupbus Europe, le concours de pitch à l’accélérateur Wayra et Startupbootcamp.
Comment fonctionne l’appli ?
“C’est une application où les employés d’une même entreprise se connectent avec leurs adresses email professionnelles ou par le biais de Linkedin. Par la suite, nous les connectons (matching) avec une personne d’un autre département. “
La jeune pousse californienne a de belles ambitions et avance à grands pas puisqu’elle envisage dès l’été 2016 d’intégrer l’application sur l’Apple store mais aussi de l’expérimenter dans les entreprises très hiérarchisées comme les banques où la structure verticale rend difficile toute rencontre ou synergie entre les salariés.
Never Eat Alone : Le début d’un très grand succès
En France, pays où la pause déjeuner est reine, des entreprises comme Danone, BNP ou Carrefour ont déjà été conquis par le projet. Bientôt disponible sur le marché américain, à quand Never Eat Alone chez IBM, Citigroup ou Bank of America ?
Le seul bémol : l’application n’est pas accessible pour tous. Pour pouvoir l’utiliser, il faut être employé par une entreprise qui en est cliente. Mais le marché est encore jeune et les perspectives d’évolutions sont nombreuses. Des déclinaisons de l’application sont en préparation pour le marché des Etats-Unis, de l’Allemagne, de l’Angleterre ou encore du Japon.
Les initiatives entrepreneuriales ne semblent jamais s’arrêter en Silicon-Valley!