FrenchFounders : unissez-vous!

Francophones influents : unissez-vous!

Quel est le premier réflexe de tout expat’ qui tente sa chance à l’étranger ?  Essayer de rentrer en contact avec sa communauté, que celle-ci soit entendue au sens professionnel, culturel ou autre.

Benoît Buridant est parti de ce besoin évident pour lancer le réseau social FrenchFounders. Sa vocation: faciliter les échanges entre entrepreneurs français basés à l’étranger, que cela soit via la plateforme du site ou dans le monde réel. Ainsi, tous les 15 jours, des évènements comme des petits-déjeuners thématiques sont organisés pour permettre aux membres de se rencontrer et d’échanger bonnes pratiques et contacts. L’idée est simple, et c’est bien ce qui la rend puissante : lancé en mars dernier à New-York, la structure compte d’ores et déjà plus de 350 membres répartis sur le sol américain, canadien et brésilien.

Qui sont ces membres ? Tous sont CEO ou entrepreneurs. Cet aspect est un point clé de l’identité de FrenchFounders : la structure revendique un positionnement haut de gamme. Loin de se limiter au réglement d’une cotisation annuelle ou à l’accès à des services privilégiés (tarifs négociés pour des chambres d’hôtel, location de bureaux…), ce positionnement premium se traduit avant tout par la forte sélectivité des candidatures retenues. La promesse de valeur tient en effet à la qualité des profils des membres. Parce que ce sont eux qui font la force de ce réseau dédié au business.Et, bonne nouvelle, les femmes sont d’ores et déjà bien représentées au sein de cette communauté.

Réseauter, oui et alors ?

Ce n’est pas un mythe, mais bien une réalité connue de tous : la Silicon Valley est la terre promise pour quiconque veut essayer de lancer son affaire. L’une des raisons à ce foisonnement local de start-ups tient à la force et l’efficacité du réseau d’entrepreneurs. C’est en effet selon moi l’un des phénomènes culturels les plus marquants pour quiconque débarque de l’Hexagone.

De façon générale, les Américains sont bien plus à l’aise avec la culture du “networking” que les Français. Toute rencontre, qu’elle soit formelle, informelle, en journée, en soirée, dans un cadre professionnel ou non, est prétexte à un échange de cartes de visites, et cela ne fait sourciller personne. Au-delà de ce réseautage “spontané”, certains groupes se structurent pour aider les futurs patrons à entrer en contact: qu’il s’agisse de pépinières, d’incubateurs, de meetups, ou clubs en tous genres. Le “Founders Network” est un exemple de ce type d’initiatives.
Cette culture de l’entraide, du partage, du mentorat est particulièrement ancrée dans la baie et constitue l’un des principaux terreaux du dynamisme local. L’émulation est clairement un mot d’ordre dans la Silicon Valley… et à mon sens une belle source d’inspiration pour tout Français.