L’avis très tranchant d’un journaliste américain sur la French Tech

Un journaliste Nord-Américain écrit pour critiquer   le manque d’ambition de la French Tech


“J’ai passé le weekend dernier à Paris, payé par le gouvernement français afin de rencontrer les différents Hubs et interlocuteurs de la bourgeonnante scène de startup françaises… et je pense qu’ils ne m’inviteront pas à revenir après avoir lu ceci : le gouvernement français et la French Tech plus largement, manquent d’ambition, de courage et de confiance en eux. La stratégie de la France dans la Tech est vouée à l’échec ! ”.

Jon Evans est éditorialiste chez TechCrunch, un site américain qui traite de l’actualité des startup. Fin mai 2016, il a participé à un voyage de presse organisé par le gouvernement français afin de faire découvrir la French Tech aux journalistes étrangers. Et il en est revenu particulièrement remonté…


Bouleverser radicalement les codes

Selon le journaliste d’origine canadienne, les startup sont surtout le moyen pour le gouvernement français, de stimuler l’innovation à la faveur des grands groupes alors qu’il devrait plutôt les aider à devenir des acteurs mondiaux indépendants. Comme si le Saint Graal des startups françaises était leur rachat par un groupe du CAC-40…

D’après Jon Evans, personne dans l’écosystème français (ou presque) n’est assez ambitieux pour s’imaginer pouvoir changer vraiment les règles du jeu et ainsi devenir les futurs Uber, Google ou Tesla. A contrario d’ailleurs de l’énergie qui irrigue la Silicon-Valley, où l’on est persuadé que les startups peuvent dévorer les dinosaures et les remplacer! A l’inverse en France, pour rester dans la course, on conseille aux dinosaures de se nourrir de startups…


La fuite des « meilleurs »

Le journaliste utilise des images fortes pour alerter les Américains du mauvais chemin pris par la France : Pouvez-vous imaginer AirBnB dans ses premiers mois se réjouir d’une joint-venture avec Marriott Hotel, ou un jeune Uber rechercher désespérément un partenariat avec Yellow Cab ?  Avant d’ajouter que le gouvernement français risque de décourager les meilleurs éléments et de pousser les entrepreneurs les plus ambitieux à aller entreprendre ailleurs (au hasard, aux États-Unis).

Mais tout n’est pas non plus noir au pays du vin pour Jon Evans. Il se dit aussi avoir été impressionné par le dynamisme d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’état chargée du numérique, et accorde tout de même quelques bons points à notre écosystème français.


Les bons points de l’écosystème français

Tout d’abord, le journaliste américain a remarqué que le regard des français sur la Tech a changé : aujourd’hui, c’est devenu cool d’entreprendre ou de travailler dans ce secteur. Alors que ce n’était pas le cas il y’a dix ans quand il vivait à Paris (un trimestre en 2004), a-t-il ajouté .

Il cite également trois contre-exemples français qui adoucissent son jugement : BlaBlaCar, Sigfox et Xavier Niel. Les pépites françaises n’ont pas (pour l’instant) rejoint de grand groupe et nourrissent de grandes ambitions à l’international. Quant à l’entrepreneur milliardaire, Xavier Niel, c’est son école 42 qui a tapé dans l’œil du journaliste. Et ce dernier dit même qu’il se réjouit de l’ouverture d’une autre antenne en Californie.


Une Silicon-Valley inspirante

Le problème soulevé par Jon Evans (la fuite des cerveaux) n’est pas du fruit de son imagination ou de simple bruits de couloir. Le phénomène inquiète le gouvernement français depuis quelques années déjà. Aussi dans la note publiée par le Conseil d’Analyse Economique le 17 mai dernier et s’intitulant “ Préparer la France à la mobilité internationale croissante des talents ”, les auteurs y soulignent le risque de voir s’établir un schéma néfaste pour l’économie française. C’est-à-dire des français très diplômés qui, après leur passage dans un système éducatif gratuit ou presque, sont aller travailler à l’étranger et ont donc contribué à la prospérité d’un autre pays !

Alors malgré une French Tech innovante et prometteuse, le secteur semble toujours régulé par des principes économiques français allant à l’encontre de l’entrepreneuriat (exemple : nous ne pouvons plus compter le nombre de taxes en France et il faut voir celles des entrepreneurs !). Des principes économiques français qui ne favorisent pas la prise de risque! Nous pouvons ajouter à cela qu’en France, nous craignons  l’échec. Et il est particulièrement redouté et critiqué en France… alors qu’aux Etats-Unis (et particulièrement avec la Silicon-Valley), l’échec est mis en valeur tant il permet de se construire ! Résultat, avec moins de risques encourus et donc moins de craintes, les américains osent davantage se lancer !

Il semble alors que nous avons encore beaucoup à apprendre (et à gagner) de la Silicon-Valley ! Tant au niveau innovation et modèle économique,  qu’au niveau de l’ouverture d’esprit  d’ailleurs.

 

DOZ lance son dernier outil d’entreprise : Quoter

Vous êtes professionnel et vous avez un projet marketing ? Mais difficile pour vous de le mesurer et de le gérer ? Quoter est le premier outil en ligne à délivrer un devis personnalisé pour les professionnels voulant lancer une campagne de marketing digital.

 

En l’espace de quelques minutes, après avoir répondu à quelques questions via une interface de chat instantané et réel, les utilisateurs reçoivent un devis personnalisé. Quoter vous dit donc combien cette campagne va vous coûter. Cette proposition d’offre peut être acceptée en un clic et lancée immédiatement via la Doz’s community, qui rassemble aujourd’hui 10 000 professionnels du monde entier. Bien entendu, vous pouvez tout aussi bien refuser l’offre sans que cela ne vous coûte quoi que ce soit.


A propos de Doz

Lancée en 2013 par deux jeunes lyonnais, Anji Ismail (CEO) et Faouzi El Yagoubi (CTO), la startup Doz est installée à Lyon et en Silicon – Valley, d’où elle développe le marché américain. Et on peut dire qu’elle a rapidement su séduire sa communauté : Doz revendiquait 400 000 € de chiffre d’affaires en 2014 et a déjà levé plus d’1 million d’euros.

Concrètement en quoi cela consiste ?  Doz décompose l’agence de marketing dans une approche de marché.  Un marché où l’on trouve des « pigistes » particulièrement excellents pour les tâches marketing. Vous n’avez pas de budget fixe pour les frais d’e-marketing ? Qu’à cela ne tienne, Doz propose aux professionnels de les mettre en relation avec un marketeur spécialisé, en fonction des caractéristiques de son projet. Alors, si vous avez besoin de quelqu’un pour écrire une copie, trouver des pistes, pour un travail sur le référencement ou pour gérer votre présence sur les réseaux sociaux, les « pigistes » de la Doz’s community peuvent gérer tout cela pour vous.

Cette market place revendique désormais plus de 5000  experts marketing présents dans plus de 15 pays. Le secret qui rend ses fondateurs particulièrement fiers ? Des algorithmes de “matching” spécifiques pour mettre en contact le client avec le marketeur, le mieux adapté à ses besoins. Actuellement, 7000  “pigistes” utilisent la plate-forme Doz. Depuis 3 ans, plus d’un millier de campagnes marketing complètes composées de plus de 50.000 tâches marketing individuelles de travail ont été réalisées, du conseil le plus complexe à la production de cours messages sur les médias sociaux.


Quoter, l’outil qui rend moins intimidant de s’inscrire

Alors que leur dernier produit Quoter ne réinvente pas le produit de base, il rend moins intimidant de s’inscrire pour soumettre un projet. « Avec Quoter toute personne peut obtenir un plan et un prix immobilisé pour commencer la réalisation de tâches marketing concrètes. Il n’y a pas besoin d’attendre une semaine ou deux, comme la plupart des agences demandent à leurs clients de  faire. Si vous aimez le prix et  le plan proposé, vous pouvez être opérationnel presque instantanément. » Anji Ismail. Doz CEO.

En étant l’une des rares entreprises françaises à être entrée à l’accélérateur 500startups de la Silicon-valley, Doz est assurément une startup à suivre… !

The Refiners : un nouveau programme original en Silicon-Valley

“La valeur d’un homme réside dans ce qu’il donne et non dans ce qu’il est capable de recevoir.” Albert Einstein.

 

Ce principe a grandement inspiré Carlos DIAZ et lui a donné l’envie de créer un concept pour le moins original et prometteur. Carlos DIAZ est un serial entrepreneur d’origine française et installé depuis 7 ans en Silicon-Valley. Il est reconnu par les entrepreneurs comme une figure française de la Silicon-Valley depuis sa participation au mouvement des « pigeons » en 2012.


L’inspiration de toute une vie

« J’aime créer des choses à partir de rien et transformer des idées folles en business ».  L’esprit innovant et entreprenant de Carlos DIAZ lui a permis de lancer très tôt ses premières startups. À l’âge de 23 ans seulement, il créée GroupeReflect en s’associant avec son petit frère âgé de 18 ans. Aujourd’hui GroupeReflect, rebaptisé Emakina Group en France, est listé sur EuroNEXT et est devenu la plus grosse agence digitale en Europe avec pas moins de 600 employés répartis dans toute l’Europe.

10 ans après avoir créé GroupeReflect, Carlos DIAZ lance Bluekiwi Software en s’associant à un ami. À nouveau un succès : son concept est devenu l’entreprise Social Software numéro 1 en Europe avant que Carlos DIAZ ne se décide à la vendre à ATOS en 2012.

Quelques temps après, la figure emblématique de la Silicon-Valley lance sa troisième startup : KWARTER. Mais tout ne se passe pas comme prévu et Carlos DIAZ connait pour la première fois un échec. « Avec Kwarter les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu mais après toutes ces années en Silicon-Valley, j’ai appris quelque chose d’important : “Les startups innovantes sont partout mais vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas être en Silicon-Valley si vous voulez avoir un impact mondial dans le domaine digital.”

Peu lui importe, en tant qu’homme réactif doté d’un esprit innovant, Carlos projette de rebondir et se demande ce qu’il pourrait bien pouvoir faire maintenant. Une chose est sure, il veut continuer « de mettre la main à la pâte avec d’autres entrepreneurs » et il sait qu’arrivé au stade de sa vie, il préfère « donner que recevoir ».


L’inspiration de la Silicon-valley

Ce que Carlos DIAZ avait appris en Silicon-Valley va finalement être décisif concernant ses actions futures. Depuis son emménagement à San Fransisco, Carlos DIAZ a rencontré des milliers de startups étrangères. Il s’est rendu compte à quel point il est difficile d’entrer en Silicon-Valley quand vous êtes étrangers. Il sait aussi que la France est très prometteuse en matière d’innovation et de talents digitales, mais les modèles d’accélérateurs américains sont très compliqués et ne permettent pas facilement aux Startups étrangères d’acquérir les fonds nécessaires pour décoller dans la Vallée de la Tech.

Carlos DIAZ s’est alors posé la question de savoir quelle était la meilleure façon d’aider les startups internationales à réussir en Silicon Valley. « Je suis arrivé à la conclusion que la meilleure solution était d’offrir la bonne combinaison de financement, mentorat, éducation et la mise en réseau. »


S’allier pour mieux accélérer

Carlos DIAZ s’est vite rendu compte que ce n’est pas un projet dont il aurait pu se charger seul : « J’ai soumis mon idée à mon partenaire fétiche, Pierre GAUBIL, et nous avons immédiatement décidé de le faire ensemble. » Pierre GAUBIL est un entrepreneur Français qui gravite depuis plus de 15 ans autour de la Silicon-Valley. « Maintenant avoir deux fondateurs c’est bien, mais trois serait encore mieux ». Et voilà que Géraldine LE MEUR s’est retrouvé également co-fondatrice du projet au côté de Pierre et Carlos. Géraldine LE MEUR est un entrepreneur « kick-ass » disposant d’ un palmarès incroyable et d’ un grand réseau en Silicon Valley, alors son implication dans le projet était la bienvenue.  « Aujourd’hui, nous sommes donc ici tous les trois avec un nouveau projet appelé The refiners ». www.therefiners.co.  Et Le projet a séduit. Les trois associés ont été très agréablement surpris de voir plus d’une centaine de leaders numériques les rejoindre dans l’aventure.


The Refiners, plus qu’un simple accélérateur de startups

Qu’est-ce que The Refiners au final ? C’est à la fois un programme d’accélération de startups et un fond d’investissement de 6 millions de dollars et qui compte une centaine de mentors et d’investisseurs. Mais The Refiners est plus qu’un simple accélérateur de start’ups. C’est une communauté dynamique d’entrepreneurs venant du monde entier, prêts à encadrer et investir exclusivement dans des start-ups françaises.

The Refiners prévoit également, pour les startups sélectionnées, un programme de 3 mois immergé dans la Silicon -Valley et axé sur la réduction de l’écart culturel. The Refiners prévoit aussi la construction d’une feuille de route, le business plan, la mise en marché ainsi que la stratégie de collecte de fonds. L’objectif de The Refiners est de commencer à accélérer d’ici septembre 2016 et de sélectionner d’ici trois ans, 60  startups exceptionnelles disposant d’une technologie imbattable. Le concept original des associés de The Refiners est finalement d’accroitre la communauté d’entrepreneurs en apportant aux startups quelque chose de plus utile que le simple aspect pécuniaire selon eux : le mentorat et la mise en réseau.

“La concurrence est féroce, le réseau est une clé, l’argent et la préparation sont essentiels, et le délai de mise sur le marché est l’essence” Carlos DIAZ.

 

ITW : quand l’objet connecté s’invite dans votre salon !

Cette semaine, Silicon-Valley.fr s’est intéressée à un objet des plus connectés et à son créateur Stéphane Entem.

Fiche signalétique de l’entrepreneur :
Le Start-uper : Stéphane Entem
Age : 38 ans
Education : école de commerce, école de comptabilité, école supérieure d’art graphique.
Expérience : D.A., chef de projet, responsable création en agence, a également travaillé pour Sony Music ainsi que dans une production cinéma long métrage
Villes : Paris, Caen, Rennes, Lille
Des passions ? L’innovation. Le high tech. La robotique.
Des passe-temps ? La lecture de bd (comcis, franco belge, japanim). Le cinéma. Les sports mécaniques. Les sports extrêmes. Le basket.

BRAINFINGER quézako ?
Des modèles de tables basses, tables hautes, pupitres, totems, etc. à surface tactile grande taille. Nous faisons même du sur-mesure ! Pour être plus précis, BRAINFINGER c’est aussi : 75 mm d’épaisseur pour un plateau proposé de série en Intel core i5 et Intel Core i7 : le plus puissant et le plus petit sur le marché aujourd’hui. Dès le départ, BRAINFINGER a souhaité être reconnu comme marque avant d’être vu comme une entreprise. Nous cherchons avant tout à proposer à notre consommateur l’expérience la plus riche possible.

Pour plus de détail sur chaque produit de la gamme Brainfinger, cliquez ici.

Pourquoi BRAIFINGER ?
BRAINFINGER est né d’un besoin ! En utilisant moi-même la table tactile d’une grande marque internationale, je me suis dit que sur ce genre de marché était porteur tant il n’était pas exploité de la bonne manière ici. Les problématiques pour les utilisateurs sont nombreuses et les solutions inexistantes. Je me suis donc lancé dans l’aventure.

Des étapes/chiffres clés à partager ?
Nous avons passé 4 ans en R&D parmi lesquels nous avons développé une batterie d’applications afin de tester toutes les technologies tactiles grandes tailles disponibles sur le marché domestique et international. Sur un produit aussi complexe, certains points de validation étaient indispensables et nous ne pouvions pas passer à côté. Nous avons validé notre solution il y a un peu plus de 6 mois seulement. C’est une belle étape de passée.

A destination des professionnels de l’hôtellerie haut de gamme avec des applications permettant de donner une vraie valeur ajoutée à leurs établissements et une réelle expérience à leurs clients, nous cherchons aujourd’hui un moyen de démocratiser cet objet connecté afin de le rendre accessible au plus grand nombre et donc aux particuliers. Une nouvelle étape à ce projet donc !

BRAINFINGER, un produit made in France !
Et nous en sommes fiers d’autant que tous les mobiliers, assemblages et packagings utilisés chez nous sont également made in France. Sans oublier nos bureaux de développement également made in France (pour le moment). Le coté French Touch se transforme en label dans l’entrepreneuriat d’aujourd’hui. Nous sommes d’ailleurs en partenariat avec une des sociétés qui a pour objectif d’officialiser ce label.

La France porteuse d’innovations ?
La problématique actuelle en France, et nous le voyons également dans bon nombre de start-up, est la difficulté de trouver des investisseurs. La lourdeur administrative française demande beaucoup d’énergie et de temps… Energie et temps qui pourraient être dépensés différemment : dans la création d’un nouveau projet par exemple.

Des envies de quitter notre douce France ?
Nous y pensons. Oui bien sûr. Nous souhaitons nous orienter vers des investisseurs étrangers afin de passer à l’étape suivante et de développer encore plus. Pour nous, les Etats-Unis, le Canada et l’Asie sont propices à une évolution rapide. Affaire à suivre…

Et la Silicon Valley dans tout ça ?
La silicon Valley sera toujours l’un, voir l’unique, berceau du high tech dans le monde entier même si d’autres lieux sont de vrais viviers de l’innovation et montent en puissance. Je pense notamment à Dublin, Montréal, sans oublier l’Asie. Même la Russie s’y met et a lancé son chantier Silicon Valley avec Skolkovo.

Votre avenir proche avec BRAINFINGER ?
Les évolutions de BRAINFINGER sont quasiment infinies. A court et moyen termes, nous allons sortir un modèle de table haute 46″ (55″ pour le moment) contenant tout le pack technologique embarqué de série en y additionnant un module RFid et un module NFC poussant ainsi encore plus loin les connectivités possibles vers l’extérieur.

L’autre projet actif est une version de table de réunion de 84″ avec un ensemble d’applications offrant une expérience sans égale.

Nous continuons également de multiplier les partenariats avec toutes les sociétés permettant des associations et des expériences uniques.

Un start-up à nous conseiller pour une prochaine interview ?
AERYS (startup française) qui a développé 2 technologies : MINKO le moteur 3D temps réel par excellence pour le net et multi devices et ORBIT permettant des échanges en temps réel entre devices et multi OS.

Un dernier mot pour nous convaincre !
BRAINFINGER ? L’univers du mobilier communicant à surface tactile grande taille permettant une expérience sans limite. Beauté du design, puissance machine, solidité et connectivités au delà de toutes espérances.

Si cette interview vous a plus et que vous souhaitez vous aussi être publié sur Silicon-Valley.fr, 5 lignes suffisent. Pitchez-nous, inspirez-nous et vous serez peut-être le prochain. Cette rubrique est faite pour vous alors, profitez-en !