The Refiners : un nouveau programme original en Silicon-Valley

“La valeur d’un homme réside dans ce qu’il donne et non dans ce qu’il est capable de recevoir.” Albert Einstein.

 

Ce principe a grandement inspiré Carlos DIAZ et lui a donné l’envie de créer un concept pour le moins original et prometteur. Carlos DIAZ est un serial entrepreneur d’origine française et installé depuis 7 ans en Silicon-Valley. Il est reconnu par les entrepreneurs comme une figure française de la Silicon-Valley depuis sa participation au mouvement des « pigeons » en 2012.


L’inspiration de toute une vie

« J’aime créer des choses à partir de rien et transformer des idées folles en business ».  L’esprit innovant et entreprenant de Carlos DIAZ lui a permis de lancer très tôt ses premières startups. À l’âge de 23 ans seulement, il créée GroupeReflect en s’associant avec son petit frère âgé de 18 ans. Aujourd’hui GroupeReflect, rebaptisé Emakina Group en France, est listé sur EuroNEXT et est devenu la plus grosse agence digitale en Europe avec pas moins de 600 employés répartis dans toute l’Europe.

10 ans après avoir créé GroupeReflect, Carlos DIAZ lance Bluekiwi Software en s’associant à un ami. À nouveau un succès : son concept est devenu l’entreprise Social Software numéro 1 en Europe avant que Carlos DIAZ ne se décide à la vendre à ATOS en 2012.

Quelques temps après, la figure emblématique de la Silicon-Valley lance sa troisième startup : KWARTER. Mais tout ne se passe pas comme prévu et Carlos DIAZ connait pour la première fois un échec. « Avec Kwarter les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu mais après toutes ces années en Silicon-Valley, j’ai appris quelque chose d’important : “Les startups innovantes sont partout mais vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas être en Silicon-Valley si vous voulez avoir un impact mondial dans le domaine digital.”

Peu lui importe, en tant qu’homme réactif doté d’un esprit innovant, Carlos projette de rebondir et se demande ce qu’il pourrait bien pouvoir faire maintenant. Une chose est sure, il veut continuer « de mettre la main à la pâte avec d’autres entrepreneurs » et il sait qu’arrivé au stade de sa vie, il préfère « donner que recevoir ».


L’inspiration de la Silicon-valley

Ce que Carlos DIAZ avait appris en Silicon-Valley va finalement être décisif concernant ses actions futures. Depuis son emménagement à San Fransisco, Carlos DIAZ a rencontré des milliers de startups étrangères. Il s’est rendu compte à quel point il est difficile d’entrer en Silicon-Valley quand vous êtes étrangers. Il sait aussi que la France est très prometteuse en matière d’innovation et de talents digitales, mais les modèles d’accélérateurs américains sont très compliqués et ne permettent pas facilement aux Startups étrangères d’acquérir les fonds nécessaires pour décoller dans la Vallée de la Tech.

Carlos DIAZ s’est alors posé la question de savoir quelle était la meilleure façon d’aider les startups internationales à réussir en Silicon Valley. « Je suis arrivé à la conclusion que la meilleure solution était d’offrir la bonne combinaison de financement, mentorat, éducation et la mise en réseau. »


S’allier pour mieux accélérer

Carlos DIAZ s’est vite rendu compte que ce n’est pas un projet dont il aurait pu se charger seul : « J’ai soumis mon idée à mon partenaire fétiche, Pierre GAUBIL, et nous avons immédiatement décidé de le faire ensemble. » Pierre GAUBIL est un entrepreneur Français qui gravite depuis plus de 15 ans autour de la Silicon-Valley. « Maintenant avoir deux fondateurs c’est bien, mais trois serait encore mieux ». Et voilà que Géraldine LE MEUR s’est retrouvé également co-fondatrice du projet au côté de Pierre et Carlos. Géraldine LE MEUR est un entrepreneur « kick-ass » disposant d’ un palmarès incroyable et d’ un grand réseau en Silicon Valley, alors son implication dans le projet était la bienvenue.  « Aujourd’hui, nous sommes donc ici tous les trois avec un nouveau projet appelé The refiners ». www.therefiners.co.  Et Le projet a séduit. Les trois associés ont été très agréablement surpris de voir plus d’une centaine de leaders numériques les rejoindre dans l’aventure.


The Refiners, plus qu’un simple accélérateur de startups

Qu’est-ce que The Refiners au final ? C’est à la fois un programme d’accélération de startups et un fond d’investissement de 6 millions de dollars et qui compte une centaine de mentors et d’investisseurs. Mais The Refiners est plus qu’un simple accélérateur de start’ups. C’est une communauté dynamique d’entrepreneurs venant du monde entier, prêts à encadrer et investir exclusivement dans des start-ups françaises.

The Refiners prévoit également, pour les startups sélectionnées, un programme de 3 mois immergé dans la Silicon -Valley et axé sur la réduction de l’écart culturel. The Refiners prévoit aussi la construction d’une feuille de route, le business plan, la mise en marché ainsi que la stratégie de collecte de fonds. L’objectif de The Refiners est de commencer à accélérer d’ici septembre 2016 et de sélectionner d’ici trois ans, 60  startups exceptionnelles disposant d’une technologie imbattable. Le concept original des associés de The Refiners est finalement d’accroitre la communauté d’entrepreneurs en apportant aux startups quelque chose de plus utile que le simple aspect pécuniaire selon eux : le mentorat et la mise en réseau.

“La concurrence est féroce, le réseau est une clé, l’argent et la préparation sont essentiels, et le délai de mise sur le marché est l’essence” Carlos DIAZ.

 

A 22 ans, elle lance l’application qui révolutionne la vie au bureau

A 22 ans, elle lance l’application qui révolutionne la vie au bureau

Marie Schneegans a créé Never Eat Alone, une application qui permet d’organiser des déjeuners entre collègues. Le début d’un très grand succès.

Qui n’a jamais éprouvé un léger malaise à l’heure du déjeuner au bureau ? Ou bien la crainte du “je vais déjeuner tout(e) seul(e) ce midi”. Ce stress que l’on peut connaitre au bureau et à l’heure du déjeuner est en passe de disparaître grâce à une jeune entrepreneuse française, Marie Schneegans. Elle vient de lancer son application Never Eat Alone ou comment mettre fin à votre solitude face à votre plateau-repas.

Never Eat Alone, la start-up californienne qui connecte les salariés

Marie Schneegans est étudiante en ingénierie financière et économie appliquée à Paris Dauphine  et l’Université Goethe à Francfort. En parallèle, à 21 ans, elle a créé deux projets : Never Eat Alone et Freespace, un lieu collaboratif éphémère artistique à Paris.

Lorsque qu’elle arrive en stage à UBS l’été dernier (banque Suisse de gestion de fortunes),  Marie se pose toute bonne question de stagiaire : “avec qui vais-je bien pouvoir manger ce midi ?”. Le souci c’est que du matin au soir, elle côtoie toujours les mêmes collègues du même département.  Pourtant Marie aimerait sortir de son cercle habituel pour pouvoir partager des connaissances et se faire de nouvelles relations ; puis qui sais, pourquoi pas déjeuner avec le PDG d’UBS.

Elle prend alors des initiatives et décide d’envoyer des mails à tous les employés d’UBS et même au PDG. Pour Marie, “C’est aussi une façon de ne pas être en situation d’offreur de compétence dans une démarche pro-active”. Son idée simple lui permet de frapper à toutes les portes : même le PDG d’UBS accepte de déjeuner avec elle ! Progressivement, la stagiaire se démarque. “Mes collègues venaient vers moi et s’étonnaient : comment fais-tu pour connaître tout le monde ? Je peux déjeuner avec toi ?”.

C’est ainsi que germe en elle l’idée d’une application mobile, permettant de briser les frontières de chaque département afin de connecter les employés des grandes entreprises entre eux pour aller déjeuner au gré de leurs envies avec les comptables, les managers ou bien les responsables RH et même… avec le PDG !

Never Eat Alone, une application à la conquête des USA

Associée à Paul DUPUY, Marie a quitté UBS et a lancé son application – Never Eat Alone –  en septembre dernier. Et celle-ci compte déjà des dizaines de milliers d’utilisateurs ! De Paris à LA, l’appli mobile révolutionne le monde salarial et offre chaleur (et nouveauté) aux déjeuners d’entreprise. La jeune start-up, basée aujourd’hui en Silicon-Valley, se compose de 6 personnes et a déjà gagné de nombreux prix : le Hackathon Startupbus Europe, le concours de pitch à l’accélérateur Wayra et Startupbootcamp.

Comment fonctionne l’appli ?

“C’est une application où les employés d’une même entreprise se connectent avec leurs adresses email  professionnelles ou par le biais de Linkedin. Par la suite, nous les connectons (matching) avec une personne d’un autre département. “

La jeune pousse californienne a de belles ambitions et avance à grands pas puisqu’elle envisage dès l’été  2016 d’intégrer l’application sur l’Apple store mais aussi de l’expérimenter dans les entreprises très hiérarchisées comme les banques où la structure verticale rend difficile toute rencontre ou synergie entre les salariés.

Never Eat Alone : Le début d’un très grand succès

En France, pays où la pause déjeuner est reine, des entreprises comme Danone, BNP ou Carrefour ont déjà été conquis par le projet. Bientôt disponible sur le marché américain, à quand Never Eat Alone chez IBM, Citigroup ou Bank of America ?

Le seul bémol : l’application n’est pas accessible pour tous. Pour pouvoir l’utiliser, il faut être employé par une entreprise qui en est cliente. Mais le marché est encore jeune et les perspectives d’évolutions sont nombreuses. Des déclinaisons de l’application sont en préparation pour le marché des Etats-Unis, de l’Allemagne, de l’Angleterre ou encore du Japon.

Les initiatives entrepreneuriales ne semblent jamais s’arrêter en Silicon-Valley!

4 choses qu’un Business Angel de la Silicon Valley regarde chez un entrepreneur

Un des plus grands Business Angel de la Silicon Valley explique les 4 choses qu’il regarde chez un entrepreneur.

Naval Ravikant est l’un des investisseurs les plus respectés et les plus brillants de la Silicon Valley.
Il a investi dans plus de 100 start-ups, dont plusieurs « licornes» qui allaient devenir de très grandes entreprises comme Twitter et Uber. Il est également le PDG et fondateur de AngelList, une plateforme qui met en relation entrepreneurs et investisseurs.
Il a récemment discuté avec Tim Ferriss, auteur de “The 4-Hour Workweek” et à la fois investisseur et conseiller pour AngelList.
Lors de cette discussion, Tim Ferriss a demandé à Naval Rivikant ce qu’il cherchait chez un entrepreneur lorsqu’ils avaient leur première conversation. Voici ce qu’il a besoin de voir avant de faire un investissement en capital, en temps et en énergie.

1. Intelligence

Lors de cette interview, Naval et Tim blaguaient sur le fait qu’une ligne infime peut séparer un fou et un créateur de startup, mais Naval Ravikant signifie qu’il cherche avant tout un fondateur qui n’a pas seulement une idée ambitieuse mais également une connaissance minutieuse de son produit et de son secteur d’activité.
Il précise que cela n’a rien à voir avec l’âge ou l’expérience d’un entrepreneur, « C’est quelle est la profondeur de leur compréhension de ce qu’ils sont sur le point de faire, donc l’intelligence est la clé. »

 

2. Energie

Etre un entrepreneur est « brutalement difficile », dit Naval Ravikant, et à l’échelle d’une entreprise ceci exige des années de dévouement inlassable et une capacité à endurer et surmonter de nombreuses difficultés. « A long terme, les gens qui réussissent sont seulement ceux qui persévèrent. »
Naval Ravikant regarde si les entrepreneurs ont la moindre hésitation au sujet de leurs plans, s’ils sont sûrs d’eux et constamment à la recherche de remarques, ou s’ils sont facilement bouleversés par un échec. Ces éléments sont tous des signes d’avertissement sur le fait que ces entrepreneurs ne sont pas prêts pour le long terme.

 

3. Intégrité

Si vous avez un entrepreneur très intelligent et énergique avec une moralité contestable, “c’est que vous avez un bosseur, un escroc intelligent», dit Naval Ravikant en riant.
Il explique à Tim Ferriss que c’est la chose la plus difficile à juger et nécessite généralement d’apprendre à connaître quelqu’un au-delà d’un premier entretien, mais il est finalement à la recherche d’un « ensemble de valeurs fondamentales qui sont au-dessus et au-delà de leurs souhaits financiers. »
Avec le temps, il a appris ce qu’il faut chercher. « Ainsi, par exemple, si je suis en train de parler avec un entrepreneur et qu’il propose, dans le but de me rendre heureux, de faire quelque chose qui est un peu injuste envers un actionnaire, un employé ou un cofondateur, c’est le drapeau rouge qui se hisse. »

 

4. Charisme

Naval Ravikant explique qu’être sympathique n’est pas fondamentale pour réussir, en soi, mais il considère que pour investir, il a besoin de véritablement apprécier les fondateurs.
Il y a une chance avec une startup que ça échoue ou que sa relation avec les fondateurs tombe en morceaux, mais il dit qu’il a besoin d’aller dans chaque affaire avec l’idée que les fondateurs feront partie de sa vie pour les 10 prochaines années.
Si les réunions et appels téléphoniques avec l’un des fondateurs sont éreintantes ou difficiles, alors « aucune somme d’argent en vaut la peine », dit-il.
Pour conclure, il cherche des fondateurs dont il peut apprendre et qui feront de lui un meilleur entrepreneur et un investisseur plus avertis.

 

Traduction de l’article du site Business Insider

ITW : quand l’objet connecté s’invite dans votre salon !

Cette semaine, Silicon-Valley.fr s’est intéressée à un objet des plus connectés et à son créateur Stéphane Entem.

Fiche signalétique de l’entrepreneur :
Le Start-uper : Stéphane Entem
Age : 38 ans
Education : école de commerce, école de comptabilité, école supérieure d’art graphique.
Expérience : D.A., chef de projet, responsable création en agence, a également travaillé pour Sony Music ainsi que dans une production cinéma long métrage
Villes : Paris, Caen, Rennes, Lille
Des passions ? L’innovation. Le high tech. La robotique.
Des passe-temps ? La lecture de bd (comcis, franco belge, japanim). Le cinéma. Les sports mécaniques. Les sports extrêmes. Le basket.

BRAINFINGER quézako ?
Des modèles de tables basses, tables hautes, pupitres, totems, etc. à surface tactile grande taille. Nous faisons même du sur-mesure ! Pour être plus précis, BRAINFINGER c’est aussi : 75 mm d’épaisseur pour un plateau proposé de série en Intel core i5 et Intel Core i7 : le plus puissant et le plus petit sur le marché aujourd’hui. Dès le départ, BRAINFINGER a souhaité être reconnu comme marque avant d’être vu comme une entreprise. Nous cherchons avant tout à proposer à notre consommateur l’expérience la plus riche possible.

Pour plus de détail sur chaque produit de la gamme Brainfinger, cliquez ici.

Pourquoi BRAIFINGER ?
BRAINFINGER est né d’un besoin ! En utilisant moi-même la table tactile d’une grande marque internationale, je me suis dit que sur ce genre de marché était porteur tant il n’était pas exploité de la bonne manière ici. Les problématiques pour les utilisateurs sont nombreuses et les solutions inexistantes. Je me suis donc lancé dans l’aventure.

Des étapes/chiffres clés à partager ?
Nous avons passé 4 ans en R&D parmi lesquels nous avons développé une batterie d’applications afin de tester toutes les technologies tactiles grandes tailles disponibles sur le marché domestique et international. Sur un produit aussi complexe, certains points de validation étaient indispensables et nous ne pouvions pas passer à côté. Nous avons validé notre solution il y a un peu plus de 6 mois seulement. C’est une belle étape de passée.

A destination des professionnels de l’hôtellerie haut de gamme avec des applications permettant de donner une vraie valeur ajoutée à leurs établissements et une réelle expérience à leurs clients, nous cherchons aujourd’hui un moyen de démocratiser cet objet connecté afin de le rendre accessible au plus grand nombre et donc aux particuliers. Une nouvelle étape à ce projet donc !

BRAINFINGER, un produit made in France !
Et nous en sommes fiers d’autant que tous les mobiliers, assemblages et packagings utilisés chez nous sont également made in France. Sans oublier nos bureaux de développement également made in France (pour le moment). Le coté French Touch se transforme en label dans l’entrepreneuriat d’aujourd’hui. Nous sommes d’ailleurs en partenariat avec une des sociétés qui a pour objectif d’officialiser ce label.

La France porteuse d’innovations ?
La problématique actuelle en France, et nous le voyons également dans bon nombre de start-up, est la difficulté de trouver des investisseurs. La lourdeur administrative française demande beaucoup d’énergie et de temps… Energie et temps qui pourraient être dépensés différemment : dans la création d’un nouveau projet par exemple.

Des envies de quitter notre douce France ?
Nous y pensons. Oui bien sûr. Nous souhaitons nous orienter vers des investisseurs étrangers afin de passer à l’étape suivante et de développer encore plus. Pour nous, les Etats-Unis, le Canada et l’Asie sont propices à une évolution rapide. Affaire à suivre…

Et la Silicon Valley dans tout ça ?
La silicon Valley sera toujours l’un, voir l’unique, berceau du high tech dans le monde entier même si d’autres lieux sont de vrais viviers de l’innovation et montent en puissance. Je pense notamment à Dublin, Montréal, sans oublier l’Asie. Même la Russie s’y met et a lancé son chantier Silicon Valley avec Skolkovo.

Votre avenir proche avec BRAINFINGER ?
Les évolutions de BRAINFINGER sont quasiment infinies. A court et moyen termes, nous allons sortir un modèle de table haute 46″ (55″ pour le moment) contenant tout le pack technologique embarqué de série en y additionnant un module RFid et un module NFC poussant ainsi encore plus loin les connectivités possibles vers l’extérieur.

L’autre projet actif est une version de table de réunion de 84″ avec un ensemble d’applications offrant une expérience sans égale.

Nous continuons également de multiplier les partenariats avec toutes les sociétés permettant des associations et des expériences uniques.

Un start-up à nous conseiller pour une prochaine interview ?
AERYS (startup française) qui a développé 2 technologies : MINKO le moteur 3D temps réel par excellence pour le net et multi devices et ORBIT permettant des échanges en temps réel entre devices et multi OS.

Un dernier mot pour nous convaincre !
BRAINFINGER ? L’univers du mobilier communicant à surface tactile grande taille permettant une expérience sans limite. Beauté du design, puissance machine, solidité et connectivités au delà de toutes espérances.

Si cette interview vous a plus et que vous souhaitez vous aussi être publié sur Silicon-Valley.fr, 5 lignes suffisent. Pitchez-nous, inspirez-nous et vous serez peut-être le prochain. Cette rubrique est faite pour vous alors, profitez-en !

ITW : Ne cherchez plus, Find it s’en charge !

Une semaine déjà de passée et il est temps pour Silicon-Valley.fr de vous présenter la start-up qui a retenu notre attention cette semaine. Nous avons passé un peu de temps avec Adriana Vecchioli, de passage sur San Francisco pour 3 mois. Cette jeune entrepreneur parisienne a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et créer Find It… Vous vous demandez de quoi il s’agit ?

 

Adriana Vecchioli : Age, sexe, ville
24 ans – Femme. Née à Paris et vivant à Londres. J’ai passé mon été à San Francisco à la rencontre d’innovateurs, de bonnes pratiques et surtout pour m’inspirer.

Ton Parcours Professionnel en 3 étapes clés
ESCP Europe : J’ai étudié 3 ans à l’ESCP, ce qui m’a permis de rencontrer la plupart de mes partenaires aujourd’hui. Mon passage à la Chaire Entrepreneuriat a confirmé mes ambitions entrepreneuriales !

NYC : J’ai vécu un an et demi à New York et cette expérience a énormément changé ma façon de penser. Je n’ai rarement vu autant de diversité dans un même lieu qu’à New York. On en apprend beaucoup sur les autres et leurs cultures. De plus, les gens n’ont pas peur de se montrer ambitieux ou de déclarer vouloir changer le monde. En France, en revanche, il y a une certaine humilité ou timidité à ce sujet. On aime bien être petit, tandis qu’aux Etats-Unis, il faut voir les choses en grand pour être pris au sérieux.

Find It : Créer une entreprise est de loin l’expérience la plus excitante et angoissante que j’ai connu. Depuis 6 mois, je développe une application pour Google Glass qui enregistre l’emplacement de ses affaires, simplement en prenant une photo. Nous étions deux il y a peu et je suis de nouveau seule sur le projet, mais il semble que de nouveaux participants viennent très bientôt se joindre à l’aventure !

Quel entrepreneur es-tu ? 3 mots pour te décrire !
Hungry, Analytical & Resourceful.

Hungry : sans soif de changer les choses, impossible de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Analytique : justifier toute décision par des data.

Resourceful : quand on crée une entreprise, on est amené à faire plusieurs métiers en un : designer, programmer, marketer… Il faut apprendre très vite les bases d’un nouveau domaine, ce qui est excitant et effrayant à la fois !

Peux tu me parler de ton projet de start-up ?
Mon projet est né il y a 5 mois, en essayant les Google Glass d’un ami. J’ai passé les semaines suivantes à imaginer quels types d’apps on pourrait développer pour cette plateforme !

Mon projet a commencé à prendre forme lors du hackathon d’Imperial College en mars. En 48h, nous avions créé un prototype ! Un mois plus tard, nous étions deux sur le projet et la bêta était prête à être partagée. Nous pouvions enfin tester l’app et obtenir des suggestions de la part des premiers utilisateurs. Find It, c’est l’application qui vous aide à retrouver toutes vos affaires sans efforts.

Comment l’idée t’est venue ?
Je perds souvent mes affaires et j’ai tendance à me demander 10 fois d’affilé si j’ai pris mes clés, mon portefeuille, etc. Il tombait souvent le sens de créer un outil pour me simplifier la vie !

Moments clés positifs et négatifs ?
Les + : L’ensemble des personnes rencontrées au cours du projet : les partenaires, les utilisateurs, etc. J’ai plus appris en 5 mois qu’au cours des 24 années précédentes (ou presque) !

Les – : Lorsque mon premier co-fondateur a brusquement quitté l’aventure, c’était assez déprimant. L’entrepreneuriat ressemble aux montagnes russes, avec des instants d’euphories et des temps durs où on pense ne pas pouvoir y arriver.

FRANCE vs. SILICON VALLEY : On parle beaucoup de la French Touch dans l’entrepreneuriat, qu’en penses-tu ?
C’est génial que les choses commencent à bouger en France, mais il y a encore du chemin à faire. Il y a de vrais talents en France mais les mentalités sont encore trop frileuses. Les dernières initiatives portées par TheFamily, NUMA, la Chaire EEE et bien d’autres aident véritablement à bousculer cet état de fait.

Que représente la France dans ton aventure, est-elle propice à l’innovation ? Faut-il s’exporter ou tout du moins s’inspirer ailleurs pour réussir ?
J’ai quitté la France il y a 4 ans, soit bien avant mon projet entrepreneurial ! Tôt ou tard, il faut sortir du pré carré français pour réussir. A Londres, à seulement 2 heures de train, l’écosystème start-up est bien plus dynamique, et ne parlons pas des Etats-Unis. Par exemple, les levées de fonds à San Francisco ont souvent un zéro de plus par rapport à la France.

La Silicon Valley = d’innovation, penses-tu que ce soit toujours le cas ?
C’est toujours le cas mais l’écosystème est extrêmement mâture. Les gens sont tous intelligents. Ils en ont vue d’autres depuis 20 ans… C’est un milieu très exigeant et compétitif. Tandis que des écosystèmes tech plus jeunes comme Londres ou New York sont plus indulgents et ouverts à l’exploration et l’expérimentation. Il peut être utile de faire ses premiers pas hors de la Silicon Valley, mais si l’on souhaite vraiment compter et rencontrer les acteurs mondiaux les plus influents, il faudra se créer une présence là-bas.

Evolution de ta start-up en 3 points clés
Court terme : Améliorer Find It, affiner le concept, agrandir la team.

Moyen terme : Tout dépend de l’adoption des Glass et des prochains wearables, sachant qu’il y a une certaine réticence aujourd’hui. C’est assez difficile pour nous de prévoir, car il y a énormément de facteurs à prendre en compte. Mais on espère être reconnu comme une des premières applications dédiées !

Long terme : Au delà d’enregistrer l’emplacement d’objets, on souhaiterait créer un service globale et multi-plateformes qui permettrait de gérer virtuellement des objets physiques. Ce pourrait être étendu aux industries de stockage et de logistique par exemple.

Si vous deviez citer une startup française à suivre en ce moment, laquelle ?
Mindie ! Même s’ils viennent de s’installer à San Francisco

Le mot de la fin t’appartient…
N’ayez pas peur d’entreprendre, lancez-vous !

Si cette interview vous a plus et que vous souhaitez vous aussi être publié sur Silicon-Valley.fr, 5 lignes suffisent. Pitchez-nous, inspirez-nous et vous serez peut-être le prochain. Cette rubrique est faite pour vous alors, profitez-en ! Par ici vos pitchs !