DOZ lance son dernier outil d’entreprise : Quoter

Vous êtes professionnel et vous avez un projet marketing ? Mais difficile pour vous de le mesurer et de le gérer ? Quoter est le premier outil en ligne à délivrer un devis personnalisé pour les professionnels voulant lancer une campagne de marketing digital.

 

En l’espace de quelques minutes, après avoir répondu à quelques questions via une interface de chat instantané et réel, les utilisateurs reçoivent un devis personnalisé. Quoter vous dit donc combien cette campagne va vous coûter. Cette proposition d’offre peut être acceptée en un clic et lancée immédiatement via la Doz’s community, qui rassemble aujourd’hui 10 000 professionnels du monde entier. Bien entendu, vous pouvez tout aussi bien refuser l’offre sans que cela ne vous coûte quoi que ce soit.


A propos de Doz

Lancée en 2013 par deux jeunes lyonnais, Anji Ismail (CEO) et Faouzi El Yagoubi (CTO), la startup Doz est installée à Lyon et en Silicon – Valley, d’où elle développe le marché américain. Et on peut dire qu’elle a rapidement su séduire sa communauté : Doz revendiquait 400 000 € de chiffre d’affaires en 2014 et a déjà levé plus d’1 million d’euros.

Concrètement en quoi cela consiste ?  Doz décompose l’agence de marketing dans une approche de marché.  Un marché où l’on trouve des « pigistes » particulièrement excellents pour les tâches marketing. Vous n’avez pas de budget fixe pour les frais d’e-marketing ? Qu’à cela ne tienne, Doz propose aux professionnels de les mettre en relation avec un marketeur spécialisé, en fonction des caractéristiques de son projet. Alors, si vous avez besoin de quelqu’un pour écrire une copie, trouver des pistes, pour un travail sur le référencement ou pour gérer votre présence sur les réseaux sociaux, les « pigistes » de la Doz’s community peuvent gérer tout cela pour vous.

Cette market place revendique désormais plus de 5000  experts marketing présents dans plus de 15 pays. Le secret qui rend ses fondateurs particulièrement fiers ? Des algorithmes de “matching” spécifiques pour mettre en contact le client avec le marketeur, le mieux adapté à ses besoins. Actuellement, 7000  “pigistes” utilisent la plate-forme Doz. Depuis 3 ans, plus d’un millier de campagnes marketing complètes composées de plus de 50.000 tâches marketing individuelles de travail ont été réalisées, du conseil le plus complexe à la production de cours messages sur les médias sociaux.


Quoter, l’outil qui rend moins intimidant de s’inscrire

Alors que leur dernier produit Quoter ne réinvente pas le produit de base, il rend moins intimidant de s’inscrire pour soumettre un projet. « Avec Quoter toute personne peut obtenir un plan et un prix immobilisé pour commencer la réalisation de tâches marketing concrètes. Il n’y a pas besoin d’attendre une semaine ou deux, comme la plupart des agences demandent à leurs clients de  faire. Si vous aimez le prix et  le plan proposé, vous pouvez être opérationnel presque instantanément. » Anji Ismail. Doz CEO.

En étant l’une des rares entreprises françaises à être entrée à l’accélérateur 500startups de la Silicon-valley, Doz est assurément une startup à suivre… !

4 choses qu’un Business Angel de la Silicon Valley regarde chez un entrepreneur

Un des plus grands Business Angel de la Silicon Valley explique les 4 choses qu’il regarde chez un entrepreneur.

Naval Ravikant est l’un des investisseurs les plus respectés et les plus brillants de la Silicon Valley.
Il a investi dans plus de 100 start-ups, dont plusieurs « licornes» qui allaient devenir de très grandes entreprises comme Twitter et Uber. Il est également le PDG et fondateur de AngelList, une plateforme qui met en relation entrepreneurs et investisseurs.
Il a récemment discuté avec Tim Ferriss, auteur de “The 4-Hour Workweek” et à la fois investisseur et conseiller pour AngelList.
Lors de cette discussion, Tim Ferriss a demandé à Naval Rivikant ce qu’il cherchait chez un entrepreneur lorsqu’ils avaient leur première conversation. Voici ce qu’il a besoin de voir avant de faire un investissement en capital, en temps et en énergie.

1. Intelligence

Lors de cette interview, Naval et Tim blaguaient sur le fait qu’une ligne infime peut séparer un fou et un créateur de startup, mais Naval Ravikant signifie qu’il cherche avant tout un fondateur qui n’a pas seulement une idée ambitieuse mais également une connaissance minutieuse de son produit et de son secteur d’activité.
Il précise que cela n’a rien à voir avec l’âge ou l’expérience d’un entrepreneur, « C’est quelle est la profondeur de leur compréhension de ce qu’ils sont sur le point de faire, donc l’intelligence est la clé. »

 

2. Energie

Etre un entrepreneur est « brutalement difficile », dit Naval Ravikant, et à l’échelle d’une entreprise ceci exige des années de dévouement inlassable et une capacité à endurer et surmonter de nombreuses difficultés. « A long terme, les gens qui réussissent sont seulement ceux qui persévèrent. »
Naval Ravikant regarde si les entrepreneurs ont la moindre hésitation au sujet de leurs plans, s’ils sont sûrs d’eux et constamment à la recherche de remarques, ou s’ils sont facilement bouleversés par un échec. Ces éléments sont tous des signes d’avertissement sur le fait que ces entrepreneurs ne sont pas prêts pour le long terme.

 

3. Intégrité

Si vous avez un entrepreneur très intelligent et énergique avec une moralité contestable, “c’est que vous avez un bosseur, un escroc intelligent», dit Naval Ravikant en riant.
Il explique à Tim Ferriss que c’est la chose la plus difficile à juger et nécessite généralement d’apprendre à connaître quelqu’un au-delà d’un premier entretien, mais il est finalement à la recherche d’un « ensemble de valeurs fondamentales qui sont au-dessus et au-delà de leurs souhaits financiers. »
Avec le temps, il a appris ce qu’il faut chercher. « Ainsi, par exemple, si je suis en train de parler avec un entrepreneur et qu’il propose, dans le but de me rendre heureux, de faire quelque chose qui est un peu injuste envers un actionnaire, un employé ou un cofondateur, c’est le drapeau rouge qui se hisse. »

 

4. Charisme

Naval Ravikant explique qu’être sympathique n’est pas fondamentale pour réussir, en soi, mais il considère que pour investir, il a besoin de véritablement apprécier les fondateurs.
Il y a une chance avec une startup que ça échoue ou que sa relation avec les fondateurs tombe en morceaux, mais il dit qu’il a besoin d’aller dans chaque affaire avec l’idée que les fondateurs feront partie de sa vie pour les 10 prochaines années.
Si les réunions et appels téléphoniques avec l’un des fondateurs sont éreintantes ou difficiles, alors « aucune somme d’argent en vaut la peine », dit-il.
Pour conclure, il cherche des fondateurs dont il peut apprendre et qui feront de lui un meilleur entrepreneur et un investisseur plus avertis.

 

Traduction de l’article du site Business Insider

Snapchat sur le chemin de Wall Street

En novembre dernier Snapchat rejetait une offre de rachat proposée par Facebook pour 3 milliards de dollars. Et aujourd’hui, selon son fondateur, l’entreprise californienne chercherait à entrer en bourse.

L’entreprise fondée par Evan Spiegel serait maintenant valorisée entre 10 et 15 milliards de dollars. Pour rappel, Snapchat est une application de messagerie éphémère lancée en 2011. L’entreprise fait partie de ces « licornes », jeunes entreprises valorisées à plus d’1 milliards de dollars, qui regorgent en Silicon Valley. En effet, la vallée californienne dispose d’entreprises comme Facebook, Twitter, WhatsApps (récemment racheté pour 22 milliards par Facebook), Uber, Airbnb et encore bien d’autres.

L’application a connu un réel succès à partir de 2013, c’est à ce moment-là que Facebook fait une offre de rachat rejetée par l’entreprise étonnant de nombreux analystes. Evan Spiegel ne sait pas trompé car, les mois passant, son application n’a cessé de progresser en nombres d’utilisateurs. Elle revendique aujourd’hui 82 millions d’utilisateurs mensuels avec une proportion de -25 ans de plus de 71% (selon les estimations de Bi Intelligence pour 2014).

Mais comment une entreprise créée en 2011 peut valoir 15 milliards 4 ans plus tard ?

Effectivement le nombre d’utilisateurs est très important mais quand on regarde son modèle économique, on peut se demander comment en est-on arrivé à cette valorisation.

Alors Snapchat n’est pas la seule société dans cette situation, Uber ou  Spotify génèrent également peu de revenus et leur valorisation dépasse largement le milliard. L’explication pourrait venir des analystes qui semblent s’appuyer sur leur pouvoir d’attraction pour justifier ces valorisations. Il est clair que ces entreprises ont une réelle capacité de séduction de nouveaux utilisateurs. A l’instar de Facebook, Snapchat et les autres cherchent à monétiser leurs utilisateurs. C’est dans cette voie que l’entreprise de messagerie éphémère a lancé en Janvier une fonctionnalité baptisé Discover. Cette dernière permet à des médias drastiquement sélectionnés de proposer du contenu aux utilisateurs pendant 24 heures.

Mais au regard des critiques que l’entreprise a essuyées au lancement de cette nouvelle fonctionnalité, on peut se demander si cette introduction en bourse n’est pas précipitée. Si l’application n’arrive pas à tirer suffisamment  de revenus et que son cours baisse, ne risque-t-elle pas d’amener d’autres licornes dans son sciage ?