10 sièges sociaux dans la Silicon Valley

10 sièges sociaux dans la Silicon Valley

10 sièges sociaux dans la Silicon Valley.

La Silicon Valley est connue et reconnue pour ses nombreuses entreprises (start-up) innovantes dans le secteur technologique. Aujourd’hui, la vallée californienne compte parmi ses rangs les plus grandes entreprises du monde ayant leur siège social au cœur de cette vallée. Nous allons voir 10 sociétés ayant leur headquarters dans cette région.

 

Carte de la silicon valley avec 10 entreprises ayant leur siege social

 

1- Google

Siège social de Google: 1600 Amphitheatre Pkwy, Mountain View, CA 94043, États-Unis

Premièrement l’entreprise Google. Société fondée en 1998 par Larry Page et Sergueï Brin, deux étudiants de l’université de Stanford. Ils ont commencé à travailler sur un nouveau moteur de recherche, aujourd’hui mondialement connu. On estime à 3,3 milliards de recherches effectuées sur Google chaque jour. Et elle regroupe presque 93% des parts de recherches pour ce qui est de l’utilisation des moteurs de recherche.

L’entreprise est depuis 2015, une filiale de la société Alphabet. Elle atteint pour l’exercice 2017, 110 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Selon InterBrand, Google est la deuxième avec la marque la plus puissante du monde et estimée à 141 millions$.

2- Apple

Siège social d’Apple : One Apple Park Way Cupertino, CA 95014, États-Unis

Deuxièmement l’entreprise Apple. Société créée le 1er avril 1976 par Steve Wozniak et Steve Jobs. L’entreprise connaît un rayonnement mondial et truste la place première place de nombreux classements financiers depuis la production de l’iPhone. Depuis avril 2017, la société dispose d’un nouveau siège social appelé Apple Park en plein cœur de la Silicon Valley.

Elle réalise un chiffre d’affaires de 229 milliards de dollars en 2017. Et est la première marque au monde avec une valeur estimée à 184 millions de dollars.

3- Facebook

Siège social de Facebook : 1 Hacker Way, Menlo Park, CA 94025, États-Unis

Réseau social le plus populaire du monde, Facebook est le troisième site le plus visité au monde. Le site a été créée en 2004 à l’université d’Havard par Mark Zuckerberg. En 2017, Facebook réunit plus de 2 milliards d’utilisateurs. Elle base son siège social à Menlo Park proche de Palo Alto. Elle fait partie de ce que l’on nomme les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). C’est-à-dire certaines des sociétés parmi les plus puissantes du monde.

4- Netflix

Siège social de Netflix :  100, Winchester circle LOS GATOS, CA 95 032, États-Unis

Netflix est un site internet qui permet d’accéder à des vidéos (films, séries) en streaming. Pour accéder à ce service, il faut s’abonner en payant chaque mois un abonnement, ce qui permet d’engranger des millions de dollars chaque mois.

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Pour le mois d’avril 2018, on évalue à 125 millions d’abonnés (54 millions en 2014). Il serait 3.5 millions en France en avril 2018. Elle fait partie de ce que l’on appelle les NATU. C’est-à-dire, les nouveaux GAFA avec Netflix, AirBnb, Tesla et Uber.

5- Intel

Siège social d’Intel : 2200 Mission College Blvd. Santa Clara, CA 95052, États-Unis

Basée à Santa Clara, Intel est l’une des sociétés historiques de la Silicon. Elle a été fondée en 1968. La société est spécialisée dans la fabrication et production de micro-électronique et dans l’informatique. Notamment, dans la fabrication de processeurs pour serveurs et Pc. Son résultat net est estimé à plus de 11 milliards pour l’année 2015.

6- Tesla

Siège social de Tesla : 3500 Deer Creek Road Palo Alto, CA 94304, États-Unis

Dirigée par le célèbre Elon Musk, Tesla tire son nom du tout aussi célèbre inventeur Nikola Tesla. Cette société est spécialisée dans les voitures à énergie renouvelable. Elle est l’une des premières entreprises à proposer une fonctionnalité de pilotage automatique au sein de ses voitures.

Son siège social se situe à Palo Alto et elle fait partie de ce que l’on appelle les NATU. Créée en 2003, elle atteint la somme de 11 milliards de dollars de CA pour l’année 2017.

7- Electronics Arts (EA)

Siège social d’EA: 209 Redwood Shores Pkwy, Redwood City, CA 94065, États-Unis

Electronics Arts est une société éditrice de jeux vidéo. Elle commercialise notamment des jeux comme les Sims, Fifa ou encore Battlefield. En ce qui concerne son chiffre d’affaires, il est estimé à plus de 4 milliards de dollars en 2017. Ce qui fait d’elle, la troisième plus grande entreprise qui commercialise des jeux vidéo.

Son siège social est également basé dans la Silicon Valley dans la ville de Redwood City. La société emploie presque 10 000 personnes à travers le monde. Essentiellement des développeurs.

8- Yahoo!

Siège social de Yahoo!: 701 1st Ave, Sunnyvale, CA 94089, États-Unis

A l’origine de deux étudiants de l’université de Stanford (Jerry YANG & David FILO), Yahoo! était un simple annuaire Web. Aujourd’hui, l’entreprise propose de nombreux services similaires à ceux de Google (moteur de recherche, boîte mail …). Toutefois, son chiffre d’affaires est en baisse depuis quelques années. Notamment, à cause de la forte concurrence de Google du groupe Alphabet.

9- eBay

Siège social d’eBay: 2145 Hamilton Ave, San Jose, CA 95125, États-Unis

Société créée par un Français, Pierre Omidyar en 1995 sous le nom de “AuctionWeb”. eBay est un site internet de ventes aux enchères. En ce qui concerne son financement, eBay prèle une commission sur toutes les transactions. Ce qui lui permet d’atteindre pour l’année 2017 un chiffre d’affaires avoisinant les 9 milliards de dollars.

Son siège social se situe donc à San José en Californie au sein de la Silicon Valley.

10- HP (Hewlett-Packard)

Siège social d’HP: Building 4, 1501 Page Mill Rd, Palo Alto, CA 94304, États-Unis

Basée à Palo Alto depuis son origine en 1939. HP est l’entreprise historique de la Silicon Valley. Elle était présente avant même l’existence du terme de Silicon Valley. HP commercialise essentiellement des imprimantes et des ordinateurs. L’entreprise s’est scindée en deux depuis 2015 en deux divisions. Tout d’abord, HP Inc pour la vente d’ordinateurs et enfin Hewlett-Packard Enterprise pour l’ensemble de ses autres activités.

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10 autres sièges sociaux dans la Silicon Valley

Qu’est-ce qu’une All Hands Meeting ?

Qu’est-ce qu’une All Hands Meeting ?

En quoi consiste la All Hands Meeting ? Les plus grosses entreprises du monde basées en Silicon Valley l’ont adopté ; LinkedIn, Google, Facebook, etc. En effet, la All Hands Meeting est une réunion réunissant tout le monde. Vraiment tout le monde : du directeur général au stagiaire. Autrement dit, personne ne travaille. Elle est organisée soit une fois par semaine, par mois ou par trimestre, cela dépend de la société.

 

Pourquoi organiser des All Hands Meetings ?

1. La communication

D’abord, ces réunions permettent de partager des informations, présenter les nouveaux salariés, parler d’un sujet qui touche l’entreprise, assister aux conférences, etc. en présence du CEO. Mais le plus important c’est d’être transparent, être franc et honnête, exprimer ses idées et dire ce que l’on pense. Vous avez le droit de dire ce qui vous dérange ou ce qui vous plaît car ce qui compte c’est le plaisir de travailler ensemble.

2. Exprimer ses talents…

Les réunions All Hands sont une excellente occasion pour les employés de montrer leur talents, quel que soit le talent. Par exemple, chez LinkedIn lors de l’arrivée d’une nouvelle recrue, elle doit présenter devant tout le monde son meilleur talent. Les employés de Zappos qui sont passionnés par le chant et la musique ont régulièrement l’occasion de se produire pendant les All Hands Meetings. Les entreprises qui créent des moyens pour leurs salariés d’exprimer et de partager leurs talents constatent un taux de rétention plus élevés avec leurs collaborateurs.

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3. Célébrez les victoires

En général, les réunions peuvent avoir une mauvaise réputation et sont souvent la cible des mauvaises nouvelles ou d’informations ennuyantes. Les All Hands Meetings permettent de partager les victoires et le célébrer avec l’ensemble de l’entreprise. Même s’il y a de mauvaise nouvelle, l’équipe stimule le moral et tout le monde se rappelle ce qui fonctionne bien.

4. Créer de l’engagement chez le salarié

Un changement de décor et un “happy hour” ne font jamais de mal à personne ? Créer une atmosphère qui permet aux collègues de se mélanger et de quitter la réunion sur une bonne note donne aux gens quelque chose à espérer et favorise l’interaction entre les employés de différents secteurs qui ne se voient peut-être pas beaucoup.

5. En présence du CEO…

En effet, qu’il s’agisse de relever un défi auquel l’entreprise est confrontée, d’accomplir des réussites ou de simplement féliciter son salarié, tout message provenant du comité de direction est plus puissant lorsqu’il est livré en personne que par mail.

6. L’inspiration

Avant tout, la plus grande opportunité d’une réunion All Hands est d’encourager et d’inspirer l’entreprise. Ainsi, il offre un lieu pour présenter de nouvelles idées, se recentrer sur des objectifs communs et apprendre des uns des autres.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Le « Remote », la nouvelle manière de travailler

Le « Remote », la nouvelle manière de travailler

Le « Remote », la nouvelle manière de travailler

Selon un sondage réalisé par Odoxa1 et Syntec Numérique, 59% des français souhaiteraient travailler chez soi.  Cette pratique touche essentiellement le secteur de l’ IT dû à l’utilisation massive des nouvelles technologies. Mais sommes nous tous fait pour le « remote » ?

De nos jours, travailler à distance est devenu presque un jeu d’enfant avec toutes ses avancées numériques : le Wifi, la 4G et tous les outils numériques du travail collaboratif. Le « remote », autrement dit le télétravail, le téléworking ou la possibilité de travailler en dehors de l’entreprise, fait de plus en plus de satisfaits.

Un des premiers à s’être emparé du phénomène est WordPress. La grande entreprise annonçait cet été qu’elle fermait ses bureaux à San Francisco puisque très peu de salariés ne venait y travailler. Malgré les 1400m² de surface, les tables de ping-pong, les espaces de détente, la décoration super design et la situation géographique en plein cœur de SOMA, quartier phare de San Francisco, WordPress, le très populaire gestionnaire de contenu (CSM), affirme que sur la trentaine de salariés que quelques-uns ne venaient. Le PDG d’Automattic, l’entreprise éditrice de WordPress, expliquait que seulement 5 employés venaient aux bureaux.  Ce qui faisait 300m² par salarié…

Le remote une pratique qui se démocratise

Ils ne sont pas les seuls dans la fameuse Silicon Valley à avoir mis en place cette pratique. Le « remote » a beaucoup d’avantages. Pour les employeurs qui décident de s’adonner à cette méthode de travail, le recrutement est, selon leurs dires, plus simple. Ils ne s’inquiètent pas d’où vient leur futur salarié mais se concentrent seulement sur les compétences de celui-ci.

D’un point de vue managérial, le patron donne plus de confiance, de responsabilisation ou de collaboration à l’employé.

De plus, c’est un moyen de gagner du temps car pour les grandes villes comme San Francisco, Los Angelos, New York ou même Paris, le temps de trajet vers le lieu de travail peut s’avérer très long et difficile. Le « remote » permet de ne pas perdre ce temps-là, d’éviter les transports en commun ou même les embouteillages, souvent sources de stress chez les salariés. De ce fait, il permet également de réduire l’absentéisme.

Et enfin, les entreprises qui adoptent le télétravail ont des charges moins élevées.  Puisqu’elles n’ont pas de loyer à payer ni les charges qui vont avec.

Malgré tous ses avantages, les entreprises françaises peinent à pratiquer le « remote ». En effet, le télétravail n’est pas pour tout le monde. Il comporte également des inconvénients que ce soit en termes de concentration, de responsabilisation, de mélange entre vie personnelle et vie professionnelle, d’autorégulation, etc. Le risque d’isolement ou le sentiment de mercenarisation peuvent alors apparaître.

Et vous, que pensez-vous du “remote” ?

Voyage d’affaires au Canada : 3 villes à visiter

Voyage d’affaires au Canada : 3 villes à visiter

Les Voyages d’affaires au Canada

Le Canada est une destination riche en paysages et en activité. Cette année, vous avez envie de découvrir le pays et ses multiples attraits ? Laissez-vous emporter par l’une des plus belles villes du Canada. En voici quelques-unes à voir absolument au cours de votre escapade à la découverte de ce beau pays d’Amérique du Nord.
Toronto

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Photo by Pam Menegakis

Toronto, la plus grande ville du Canada, vaut vraiment le détour pour son authenticité et sa modernité. Avec ses gigantesques gratte-ciel, ses grands centres commerciaux, ses sites touristiques, sa richesse culturelle, son atmosphère unique…, la ville de Toronto a tout pour se vanter d’être une destination touristique par excellence. Elle se trouve dans le sud-est du Canada, sur la rive nord-ouest du lac Ontario. L’aventure vous tente ? Pourquoi ne pas préparer dès maintenant vos documents de voyages ? Commencez par remplir le formulaire AVE Canada! Il s’agit d’un document obligatoire pour les voyages au Canada (Autorisation de voyage électronique). Lors de votre séjour, vous ne manquerez la visite des incontournables de la ville comme la Tour CN, le Musée des beaux-arts de l’Ontario, High Park, les îles de Toronto, Queen Street West, Canada’s Wonderland, le Zoo de Toronto, etc.
Edmonton

Edmonton est la capitale de la province canadienne de l’Alberta. À noter qu’il s’agit de la 2e plus grande ville de l’Alberta après Calgary. C’est la 5e plus grande municipalité du Canada. Si vous souhaitez visiter les essentiels de la ville, commencez par la visite du Fort Edmonton Park. C’est le plus grand musée historique vivant du Canada s’étendant sur plus de 65 hectares. Cette visite vous permettra de retracer l’histoire du pays. Vous y trouverez plus de 80 structures historiques. Vous plongerez aussi au cœur de l’histoire passionnante de la ville. Après cette visite historique, vous pourrez explorez en toute liberté les autres sites importants de la ville comme Edmonton Valley Zoo, Muttart Conservatory, West Edmonton Mall, Alberta Aviation Museum, Galerie d’art de l’Alberta, Park national Elk Island, World Waterpak, etc. Un vaste éventail d’activités et de visites vous attend au cœur de la ville.
Vancouver

Vancouver est, quant à elle, une cité portuaire du pourtour du Pacifique se trouvant dans les basses-terres continentales (un nom couramment donné a la région naturelle et métropolitaine de Vancouver) de la province de Colombie-Britannique. Voici quelques lieux d’intérêts à découvrir lors de votre aventure au cœur de la ville : Granville Island, Baie des Anglais, Science World, Pont suspendu de Capilano, Aquarium de Vancouver, VanDusen Botanical Garden, Lynn Canyon Park, etc. Les amateurs de plages et de farniente ne manqueront pas la belle Kitsilano Beach. C’est l’une des plus prisées de la ville. Un large choix d’activités vous attend une fois sur place. Au programme : bronzette, farniente, détente, repos, plongée sous-marine, sorties en bateau, etc.

Start-up ou grande entreprise, pourquoi choisir un centre d’affaires ?

Start-up ou grande entreprise, pourquoi choisir un centre d’affaires ?

De plus en plus de centres d’affaires voient le jour dans les grandes villes, en France et partout ailleurs dans le monde. Proposant divers services, les centres d’affaires s’adressent à la fois aux auto-entrepreneurs, aux start-up et aux grandes entreprises. Mais pourquoi choisir un centre d’affaires plutôt qu’une autre structure ?

Voici quelques avantages que vous devez connaître avant d’opter ou non pour une domiciliation d’entreprise en centre d’affaires.


Valorisation de l’image de l’entreprise

Que ce soit pour une start-up ou pour une structure plus importante, l’image de l’entreprise est primordiale pour son développement. Les beaux locaux et les bureaux élégants constituent la vitrine que les potentiels collaborateurs, investisseurs et clients voient en premier. La crédibilité de l’entreprise se joue alors sur cette première impression.
Toutefois, posséder de beaux bureaux au cœur d’un quartier d’affaires réputé nécessite un budget très conséquent. Voilà pourquoi il est plus raisonnable de s’installer dans un centre d’affaires dans le 16e arrondissement de Paris par exemple, pour un coût largement moins élevé.


Réduction des coûts

L’acquisition immobilière en vue de l’établissement d’une activité professionnelle engage énormément de fonds et ce pour diverses raisons :

  • Achat du bien (prêt obligatoire dans la plupart des cas)
  • Frais du mandataire immobilier
  • Travaux
  • Achat du mobilier et de tous les équipements nécessaires pour des bureaux aux normes
  • Installation : aménagement proprement dit et installation électrique, installation du réseau internet et du téléphone, etc.

Toutes ces étapes sont réduites à néant pour les entreprises qui domicilient leurs activités dans un centre d’affaires puisqu’il suffit de s’installer.
Et comme chaque centre d’affaires accueille plusieurs entreprises, les charges sont mutualisées, toujours dans cette perspective de réduction des coûts. En effet, la consommation en termes de charges courantes et de charges liées à la location (assurance, loyer, etc.) est payée au prorata c’est-à-dire que chaque entreprise ne paye que ce qu’elle a consommé.


Des services personnalisables et de qualité

Les services proposés en centre d’affaire sont entièrement personnalisables. Les entreprises clientes peuvent louer uniquement des bureaux de manière permanente et louer des salles de réunion ou de conférence de manière ponctuelle c’est-à-dire uniquement quand elles en ont besoin.Si leurs activités le requièrent, ces entreprises sont tout aussi libres de louer à la fois des bureaux et des salles de réunion ou de conférence.
Une autre configuration possible : louer uniquement un espace de coworking en sachant que le concept de coworking plaît aux travailleurs indépendants.
La domiciliation est une autre offre principale en centre d’affaires. Cela consiste à offrir aux entreprises clientes un bureau virtuel, incluant l’adresse de siège pour recevoir le courrier, mais également un standard téléphonique pour gérer les appels.
Et en plus des locaux proprement dits, les centres d’affaires proposent divers services annexes. Il faut savoir dans un premier temps que les bureaux sont entièrement équipés. Les meilleurs centres d’affaires proposent aussi des services traiteur pour la restauration des salariés et des participants aux réunions et aux conférences. Il peut aussi y avoir des services de secrétariat ou de traduction pour les entreprises en relation avec des interlocuteurs internationaux.
Le centre d’affaires est une solution particulièrement intéressante pour les travailleurs indépendants en quête d’un lieu professionnel digne de ce nom. Les PME/PMI trouvent également en cette perspective les réponses à tous les besoins de domiciliation, de logistiques et d’équipements professionnels aux normes. Mais le centre d’affaires n’est pas réservé aux petites structures. De nombreuses grandes entreprises choisissent également cette solution très avantageuse. Notez que le centre d’affaire diffère en plusieurs points de la pépinière d’entreprise.

L’avis très tranchant d’un journaliste américain sur la French Tech

Un journaliste Nord-Américain écrit pour critiquer   le manque d’ambition de la French Tech


“J’ai passé le weekend dernier à Paris, payé par le gouvernement français afin de rencontrer les différents Hubs et interlocuteurs de la bourgeonnante scène de startup françaises… et je pense qu’ils ne m’inviteront pas à revenir après avoir lu ceci : le gouvernement français et la French Tech plus largement, manquent d’ambition, de courage et de confiance en eux. La stratégie de la France dans la Tech est vouée à l’échec ! ”.

Jon Evans est éditorialiste chez TechCrunch, un site américain qui traite de l’actualité des startup. Fin mai 2016, il a participé à un voyage de presse organisé par le gouvernement français afin de faire découvrir la French Tech aux journalistes étrangers. Et il en est revenu particulièrement remonté…


Bouleverser radicalement les codes

Selon le journaliste d’origine canadienne, les startup sont surtout le moyen pour le gouvernement français, de stimuler l’innovation à la faveur des grands groupes alors qu’il devrait plutôt les aider à devenir des acteurs mondiaux indépendants. Comme si le Saint Graal des startups françaises était leur rachat par un groupe du CAC-40…

D’après Jon Evans, personne dans l’écosystème français (ou presque) n’est assez ambitieux pour s’imaginer pouvoir changer vraiment les règles du jeu et ainsi devenir les futurs Uber, Google ou Tesla. A contrario d’ailleurs de l’énergie qui irrigue la Silicon-Valley, où l’on est persuadé que les startups peuvent dévorer les dinosaures et les remplacer! A l’inverse en France, pour rester dans la course, on conseille aux dinosaures de se nourrir de startups…


La fuite des « meilleurs »

Le journaliste utilise des images fortes pour alerter les Américains du mauvais chemin pris par la France : Pouvez-vous imaginer AirBnB dans ses premiers mois se réjouir d’une joint-venture avec Marriott Hotel, ou un jeune Uber rechercher désespérément un partenariat avec Yellow Cab ?  Avant d’ajouter que le gouvernement français risque de décourager les meilleurs éléments et de pousser les entrepreneurs les plus ambitieux à aller entreprendre ailleurs (au hasard, aux États-Unis).

Mais tout n’est pas non plus noir au pays du vin pour Jon Evans. Il se dit aussi avoir été impressionné par le dynamisme d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’état chargée du numérique, et accorde tout de même quelques bons points à notre écosystème français.


Les bons points de l’écosystème français

Tout d’abord, le journaliste américain a remarqué que le regard des français sur la Tech a changé : aujourd’hui, c’est devenu cool d’entreprendre ou de travailler dans ce secteur. Alors que ce n’était pas le cas il y’a dix ans quand il vivait à Paris (un trimestre en 2004), a-t-il ajouté .

Il cite également trois contre-exemples français qui adoucissent son jugement : BlaBlaCar, Sigfox et Xavier Niel. Les pépites françaises n’ont pas (pour l’instant) rejoint de grand groupe et nourrissent de grandes ambitions à l’international. Quant à l’entrepreneur milliardaire, Xavier Niel, c’est son école 42 qui a tapé dans l’œil du journaliste. Et ce dernier dit même qu’il se réjouit de l’ouverture d’une autre antenne en Californie.


Une Silicon-Valley inspirante

Le problème soulevé par Jon Evans (la fuite des cerveaux) n’est pas du fruit de son imagination ou de simple bruits de couloir. Le phénomène inquiète le gouvernement français depuis quelques années déjà. Aussi dans la note publiée par le Conseil d’Analyse Economique le 17 mai dernier et s’intitulant “ Préparer la France à la mobilité internationale croissante des talents ”, les auteurs y soulignent le risque de voir s’établir un schéma néfaste pour l’économie française. C’est-à-dire des français très diplômés qui, après leur passage dans un système éducatif gratuit ou presque, sont aller travailler à l’étranger et ont donc contribué à la prospérité d’un autre pays !

Alors malgré une French Tech innovante et prometteuse, le secteur semble toujours régulé par des principes économiques français allant à l’encontre de l’entrepreneuriat (exemple : nous ne pouvons plus compter le nombre de taxes en France et il faut voir celles des entrepreneurs !). Des principes économiques français qui ne favorisent pas la prise de risque! Nous pouvons ajouter à cela qu’en France, nous craignons  l’échec. Et il est particulièrement redouté et critiqué en France… alors qu’aux Etats-Unis (et particulièrement avec la Silicon-Valley), l’échec est mis en valeur tant il permet de se construire ! Résultat, avec moins de risques encourus et donc moins de craintes, les américains osent davantage se lancer !

Il semble alors que nous avons encore beaucoup à apprendre (et à gagner) de la Silicon-Valley ! Tant au niveau innovation et modèle économique,  qu’au niveau de l’ouverture d’esprit  d’ailleurs.