French District, le guide complet sur la Silicon Valley

Créé en 2008 par 3 français expatriés aux Etats-Unis, French District se définit comme le premier site d’informations en ligne pour les français vivant ou visitant les Etats-Unis.

Touriste en recherche d’une escapade, French District vous indiquera tous les endroits immanquables pour un weekend, une journée ou une semaine. En manque d’un petit bout de France, la map répertoriant tous les produits français vendus dans la vallée californienne saura combler ce vide. Et si votre anglais n’est pas encore parfait, French District liste tous les établissements bancaires, avocats, assurances… parlant français.

Pour ceux qui comptent s’installer dans la Silicon Valley. La rubrique conseils de pros regorge d’articles qui répondront aux questions primordiales à se poser avant de partir. Comme par exemple les conseils pour économiser lors de vos transferts d’argents entre la France et les USA ou encore les différences majeures entre les systèmes immobiliers français et américains.

Si vous recherchez des endroits atypiques, rendez-vous dans la rubrique chut, c’est secret où vous pourrez trouver “Social Pool” la piscine installée au milieu du désert et “The Fallen Star” la maison en apesanteur.

Ces nombreux exemples ne sont qu’une partie de ce que French District peut vous offrir. Leurs bons plans, conseils et services vous permettront de vivre et découvrir la Silicon Valley en toute quiétude que ce soit pour une semaine ou pour 10 ans.

Snapchat sur le chemin de Wall Street

En novembre dernier Snapchat rejetait une offre de rachat proposée par Facebook pour 3 milliards de dollars. Et aujourd’hui, selon son fondateur, l’entreprise californienne chercherait à entrer en bourse.

L’entreprise fondée par Evan Spiegel serait maintenant valorisée entre 10 et 15 milliards de dollars. Pour rappel, Snapchat est une application de messagerie éphémère lancée en 2011. L’entreprise fait partie de ces « licornes », jeunes entreprises valorisées à plus d’1 milliards de dollars, qui regorgent en Silicon Valley. En effet, la vallée californienne dispose d’entreprises comme Facebook, Twitter, WhatsApps (récemment racheté pour 22 milliards par Facebook), Uber, Airbnb et encore bien d’autres.

L’application a connu un réel succès à partir de 2013, c’est à ce moment-là que Facebook fait une offre de rachat rejetée par l’entreprise étonnant de nombreux analystes. Evan Spiegel ne sait pas trompé car, les mois passant, son application n’a cessé de progresser en nombres d’utilisateurs. Elle revendique aujourd’hui 82 millions d’utilisateurs mensuels avec une proportion de -25 ans de plus de 71% (selon les estimations de Bi Intelligence pour 2014).

Mais comment une entreprise créée en 2011 peut valoir 15 milliards 4 ans plus tard ?

Effectivement le nombre d’utilisateurs est très important mais quand on regarde son modèle économique, on peut se demander comment en est-on arrivé à cette valorisation.

Alors Snapchat n’est pas la seule société dans cette situation, Uber ou  Spotify génèrent également peu de revenus et leur valorisation dépasse largement le milliard. L’explication pourrait venir des analystes qui semblent s’appuyer sur leur pouvoir d’attraction pour justifier ces valorisations. Il est clair que ces entreprises ont une réelle capacité de séduction de nouveaux utilisateurs. A l’instar de Facebook, Snapchat et les autres cherchent à monétiser leurs utilisateurs. C’est dans cette voie que l’entreprise de messagerie éphémère a lancé en Janvier une fonctionnalité baptisé Discover. Cette dernière permet à des médias drastiquement sélectionnés de proposer du contenu aux utilisateurs pendant 24 heures.

Mais au regard des critiques que l’entreprise a essuyées au lancement de cette nouvelle fonctionnalité, on peut se demander si cette introduction en bourse n’est pas précipitée. Si l’application n’arrive pas à tirer suffisamment  de revenus et que son cours baisse, ne risque-t-elle pas d’amener d’autres licornes dans son sciage ?

Batteries domestiques de Tesla : brève présentation

Il y a un peu plus 2 semaines Tesla, entreprise de la Silicon Valley, présentait deux batteries qui permettent de stocker l’énergie électrique de nos maisons.

Leur principe est simple, ces batteries domestiques Tesla permettent de stocker l’électricité produite par des panneaux solaires ou éoliennes. Mais leur utilité ne s’arrête pas là puisque les habitations ne disposant pas de ce type de production électrique peuvent également en profiter. En effet, ces batteries permettent d’emmagasiner l’électricité provenant du réseau électrique public pour la stocker en heure creuse et la distribuer dans la maison en heure pleine. Ainsi, Tesla cherche, à travers ce produit, à désengorger le réseau et permettre aux usagers de faire des économies.

Alors bien sûr, Tesla ne révolutionne par le marché du stockage de l’énergie avec ses batteries car ce type de produit existe déjà. Mais l’entreprise californienne pourrait par sa médiatisation et ses leviers marketing porter sur le devant de la scène un produit qui pourrait “permettre de transformer l’infrastructure énergétique et aider les communautés rurales en Afrique” selon Elon Musk dirigeant et fondateur de Tesla.

Silicon Valley : la nouvelle série qui tire le portrait de la Baie

Après Beverly Hills, voici Silicon Valley sur les écrans :  2 séries télévisées prenant place en Californie, 2 portraits d’une jeunesse américaine hors du commun…

Dès les premières minutes du premier épisode, le cadre est posé et l’on s’y croirait : un groupe de nerds se retrouve propulsé au beau milieu d’une soirée organisée par un millionnaire. Tout y est : les grands patrons, des artistes connus, la jet-set locale…

Certes, certains se plaindront du trop-plein de références en criant à la caricature : de la bible locale qu’est TechCrunch, au discours lyrique prônant la consommation de drogue pour atteindre des “visions” subliminales, en passant par les codes vestimentaires, les conversations techniques imbitables pour le néophyte qui ne sait pas coder, les CEOs élévés au rang de gourous, tout y passe.

Mais, force est de reconnaitre que la série réussit avec brio à dépeindre l’atmosphère d’une région du monde qui n’a pas d’équivalent culturel. Tout jeune, le personnage principal met au point un logiciel de compression (pour vous la faire courte) qui attire subitement sur lui les feux des projecteurs. En quelques secondes, des offres de rachat aux montants astronomiques pleuvent sur lui. Et la question classique pour tout entrepreneur s’impose alors : faut-il vendre son bébé à une multinationale et devenir instantanément millionnaire ou faut-il parier sur la croissance de la dite start-up (potentiellement une affaire financière encore plus juteuse) ? Telle est la question.

Et loin d’être anodine, elle aborde un pan clé de la Silicon Valley : le rapport de ses résidents à l’argent. Tout le monde sait bien que San Francisco est une ville chère, tout le monde a entendu parler de la crise du logement et de l’envol des loyers, tout le monde sait qu’il y a une concentration incroyable de grandes fortunes dans la baie… mais ce dont les gens parlent moins souvent, c’est des crises existentielles provoquées par cette abondance d’argent. Or, si le LSD fait des ravages, les dollars par millions ne sont pas moins dangereux. Problèmes de riches me direz-vous, ne les sous-estimez cependant pas.

L’un des enjeux pour le réalisateur Mike Judge était de mettre en lumière que les gens promis à la réussite ne sont pas toujours en mesure de la gérer. Et c’est effectivement ce dont il rend compte : un groupe de geeks se retrouve embarqué dans la folle aventure de l’entrepreneuriat, sans nécessairement être pleinement préparé à la vivre. Comment survivre dans ce monde qui marche sur la tête ? Le darwinisme moderne est-il la seule issue :faut-il s’adapter pour survivre? Comment ?

La question de savoir si l’argent rend heureux est vieille comme le monde. Mais, elle est particulièrement cruciale dans certains centres névralgiques du business mondial comme la Silicon Valley ou Wall Street. L’ambition, le pouvoir créent des addictions qui laissent des stigmates profonds chez ceux qui commencent à y toucher. Toute la difficulté consiste alors à savoir s’arrêter quand on a “assez”: d’argent, de reconnaissance…  mais comment définir ce palier dans des bulles aussi déconnectées de la réalité?

Il est fort probable que cette interrogation prenne encore plus d’épaisseur avec les jeunes générations. Par rapport à leurs aînés, les 14-34 ans, encore appelés “Génération Y”, ont en effet cette volonté de donner du “sens” à leur travail, à leurs actions, à leur vie en général. Comment la course au “toujours plus” se conciliera-t-elle à la volonté de contribuer à quelque chose de “meilleur”? La suite de Silicon Valley nous apportera peut-être des éléments de réponse…

ITW : Orny Impenge, un entrepreneur en visite dans la Silicon Valley !

Chez Silicon-Valley.fr, on a vraiment la chance de rencontrer des jeunes entrepreneurs vraiment ambitieux et avec plein de projets et d’idées en tête. Récemment, nous avons fait la connaissance de Orny Impenge. Ce jeune entrepreneur en pleine création de sa start-up a décidé de partir à la rencontre des innovateurs de la Silicon Valley. Nous nous sommes dits que nous allions le suivre dans son aventure et publier régulièrement ses interviews chocs tout en direct de San Francisco et de ses alentours… Avant de découvrir la Silicon Valley et les personnes qui la font, nous vous le présentons lui et son projet.

Orny Impenge en quelques mots ?
Je suis Orny Richard IMPENGE a.k.a Tyrone Goodies. J’ai 29 ans et je vis à Paris.

Ton Parcours Professionnel en 3 étapes clés
J’ai un parcours professionnel un peu atypique puisque j’ai pu évoluer dans différents secteurs d’activités. J’ai également eu des responsabilités très jeunes. Dès l’âge de 20 ans, j’ai été embauché comme directeur par la société « Fairplay communication » pour tenir l’un de ces centres de profit à Clermont Ferrand en Auvergne. Ce fut ma première expérience entrepreneuriale. Deux ans après, j’ai décidé de créer ma propre agence spécialisée dans l’organisation et la gestion d’événements corporates avec deux amis d’université. L’expérience fut enrichissante et cela m’a permis de comprendre un peu mieux et d’appréhender toute les facettes de l’entrepreneuriat. J’ai pu réaliser et organiser des évènements pour Pernod Ricard et pour de nombreuses communes (lancements de produit, séminaires, incentive, galas, inaugurations) et un fabuleux mariage pour un sportif de haut niveau.

Boosté par cette première expérience, j’ai décidé de « remettre le couvert » et de reprendre un restaurant en ruine. « Fianna Barcelona » et le « Miami Club » à Clermont Ferrand, vous connaissez ? Après un an d’exploitation et très peu d’heures de sommeil, j’ai décidé de revendre mes parts et de me lancer un nouveau défi…

Je n’avais plus le choix… la meilleure solution pour moi était de monter sur Paris. J’ai décidé d’y reprendre mes études pour en apprendre un peu plus sur l’entrepreneuriat et les nouvelles technologies. C’est donc à Novancia Business School que j’ai pu effectuer un Master en Entrepreneuriat et Développement des activités innovantes. J’y ai rencontré mes 2 associés et le projet Moodwalk a vu le jour.

Quel entrepreneur es-tu ? 3 mots pour te décrire !
Visionnaire /ambitieux / réaliste

Moodwalk ? Quézako ?
C’est de la location collaborative d’espaces et d’ambiances.

Moodwalk App est le fruit de toutes mes années d’expérience dans le secteur de l’hôtellerie restauration et de l’organisation évènementielle. Dans ces deux secteurs, internet a permis d’augmenter le taux de remplissage mais n’a pas encore permis de réelle révolution du secteur avec en prime : un service personnalisé pour le client.

Moodwalk va permettre à des millions de personnes de pouvoir créer, participer à des « Mood* » en fonction de leurs centres d’intérêts, de leur budget et de leur localisation. Il s’agit d’une application adaptée au changement que connaissent bon nombre de grandes capitales européennes. La population se concentre de plus en plus dans les villes et cette tendance marque l’apparition de nouveaux modes de consommations. Moodwalk s’encre totalement dans cette tendance. Cette application a également pour objectif de faciliter le tourisme local en mettant l’hôte au centre de l’expérience.

*ambiance

Comment l’idée t’est venue ?
Pendant mes 2 années à Paris j’ai multiplié les petits évènements dans les appartements (anniversaires, workshops, ventes privées…) entre amis et à chaque fois nous étions confrontés aux mêmes problèmes : appartement trop petit, nuisance sonore, pas assez ou trop d’alcool, pas de musique mais le Iphone… Ce sont de ces différentes situations que nous avons eu l’idée d’un site permettant de créer ou participer à un « mood » pendant un laps de temps défini chez un particulier bénéficiant de son espace.

Quel lien avec la Silicon-Valley et ta venue sur San Francisco ?
Après avoir travaillé sur le Business plan, j’avais besoin de voyager en Silicon Valley pour m’inspirer de l’écosystème, rencontrer un maximum de personnes et rentrer en France “gonfler à bloc”. Ce voyage fait entièrement partie de notre démarche business. Dans un monde où l’innovation est désormais partout, il nous semblait important de pouvoir développer et interagir avec notre communauté. Nous souhaitions partager notre histoire avec nos internautes et leur faire vivre les différentes étapes de notre business. Le pari est audacieux mais en vaut la chandelle car in fine ce sont eux qui utiliseront l’application.

On parle beaucoup de la French Touch dans l’entrepreneuriat, qu’en penses-tu ?
Je pense qu’en matière d’entrepreneuriat il y a vraiment quelque chose qui est en train de se passer. On le voit très bien  dans les différentes écoles de commerces françaises qui s’arment toutes de plus en plus de puissants incubateurs. La France a une grande carte à jouer en terme d’entrepreneuriat, les choses bougent mais il faudra encore beaucoup de temps pour que la société s’imprègne de cette ADN. Si notre « story telling » peut susciter l’envie d’entreprendre à de nombreuses personnes, ce sera un autre objectif d’atteint. D’autant plus que nous disposons, en France, d’ingénieurs dont les compétences sont très recherchées même en Silicon Valley…

Que représente la France dans ton aventure, est-elle propice à l’innovation ?
Je pense que l’innovation est omniprésente en France mais que les mécanismes pour la capter et la valoriser ne sont pas encore au point. On y arrive petit à petit. Quand on voit l’importance de l’innovation pour les entreprises de nos jours, je suis assez consterné par les mesures gouvernementales qui sont à mon sens encore trop light. Le rapport à l’échec dans la culture entrepreneuriale française est une barrière à l’innovation et à l’entrepreneuriat de manière plus générale.

Faut-il s’exporter ou tout du moins s’inspirer ailleurs pour réussir ?
Nous vivons dans un monde qui est désormais global et je pense qu’il n’y a pas à rougir du fait d’aller chercher de l’inspiration, de l’information ou de la technologie là où elle est meilleure. Au même titre que le voyage a  inspiré des artistes, des écrivains, il contribue de la même manière à nourrir le conscient et le subconscient des créatifs, des entrepreneurs… de Moodwalk.

La Silicon Valley est depuis longtemps une référence en terme d’innovation, penses-tu que ce soit toujours le cas ?
Je ne suis pas un spécialiste de la Silicon Valley mais pour avoir vécu l’expérience et m’y être déplacé, j’ai ressenti une force, une énergie que je n’ai jamais connue auparavant. L’innovation y est très largement répandue. Quand on se penche de plus près et que l’on regarde comment l’écosystème s’articule, on peut aisément en conclure que cette région restera encore longtemps le centre névralgique de l’innovation. Même si partout ailleurs les choses commencent à fortement bouger (ex : Israel)

Quel avenir pour ton projet ?
Dans un futur proche, nous allons finaliser le prototype de notre application. Nous sommes à la recherche de partenaires pour cette opération et mon voyage en Silicon Valley a déjà porté ses fruits dans ce sens là.

A moyen terme, nous souhaitons intégrer un incubateur afin de pouvoir optimiser tous les aspects de notre projet avec l’aide d’experts.

La commercialisation de notre service devrait idéalement se faire courant 2015.

 Si tu devais citer une start-up française à suivre en ce moment, laquelle serait-elle ?
Au premier abord je dirai tout naturellement « Moodwalk » car je pense que Airbnb n’a fait qu’entrouvrir la porte d’un marché que j’estime énorme. Beaucoup d’acteurs du secteur n’ont pas encore très bien appréhender. Sinon, j’aimerai citer Tortue sécurité qui est une jeune Start up parisienne qui va commercialiser  « La première coque antivol pour Smartphone, plus forte que les tortues ninja ». Je vous laisse découvrir…

Le mot de la fin t’appartient… Je te laisse donc nous vendre du rêve sur cette dernière question très ouverte.
Malgré la crise et l’environnement morose que cela implique, les temps n’ont jamais été aussi propices à l’entrepreneuriat. Le monde change, les habitudes de consommations aussi et Moodwalk s’inscrit totalement dans ce registre en anticipant les problèmes que rencontrent et que vont rencontrer de plus en plus de personnes dans les grandes villes.  En plus de répondre à ce problème d’optimisation de l’espace et des lieux dans les zones urbaines, Moodwalk permet de révolutionner le secteur du tourisme en lui donnant une autre dimension ou l’expérience avec les « locaux » constituent la pierre angulaire du business. Moodwalk crée non seulement du lien dans un monde où le virtuel prend le dessus, mais permet également aux utilisateurs de vivre une expérience unique. Ne vous posez pas milles questions et rejoignez notre communauté sur @Moodwalk Story.

C’est sur ces quelques mots que l’aventure de Orny en Silicon Valley se poursuit. Nous allons le suivre pour vous, alors rendez-vous très vite sur Silicon-Valley.fr pour sa première vidéo.