Mountain View, Palo Alto, Sunnyvale ; ces villes qui hébergent les plus grandes entreprises du monde sont dépassées par leur croissance de plus en plus impressionnante. Silicon Valley, un rêve pour tout travailleur, est aujourd’hui le fief de l’innovation et l’eldorado des startups qu’ont soif de réussite.
Derrière ce cliché californien, les employés ne sont pas si bien lotis. Google, Facebook ou Apple, à côté de ses grands groupes, certains salariés habitent dans des caravanes, les autoroutes sont noires de monde du matin au soir et les loyers coûtent un bras. Autant vous dire que si votre salaire ne ressemble pas à celui d’un ministre, la vie californienne vous sera difficile.
Nouvelle culture des villages entreprises
Pour cela, les firmes multinationales ont comme défis de créer des villages entreprises afin d’attirer et conserver dans leurs rangs les meilleurs salariés.
Facebook a pour projet de construire le Willow Campus pour ses salariés à 5 minutes à pied de son siège. Ces logements ne seront normalement dédiés qu’aux employés de Facebook. De plus, 200 d’entre eux seront en-dessous du marché en ce qui concerne le prix. Ils se projettent jusqu’en 2021 pour la construction d’un supermarché, des logements ainsi que des bureaux.
Le roi des réseaux sociaux n’est pas le seul à avoir décidé ainsi. Google a obtenu une autorisation pour aménager une partie de San José et abritera le projet fou de « Google city ». Ce dernier permettra de créer plus de 20 000 emplois.
Tandis qu’Apple, ses employés commencent juste à emménager dans le projet design qu’avait imaginé Steve Jobs après 6 ans de construction. Le projet se nomme « Apple Park » et ressemble à un bâtiment futuriste.
Une forme de paternalisme ?
Bien que ces villages entreprises soient des endroits à la décoration soignée avec tout à disposition, ces derniers représentent également le processus de paternalisme économique. En effet, le paternalisme se définit comme le caractère familial des relations employeurs et salariés. Le patron assume l’autorité et les devoirs d’un père à l’égard de ses « enfants salariés ». Il est responsable de leur bien-être en contrepartie de quoi ils lui doivent respect et obéissance. Certains pensent donc que les grandes entreprises cherchent à donner plus pour mieux les contrôler ensuite.
En revanche, la Silicon Valley est née avec ses méthodes de travail novatrices et nous rappelle que lors de sa création, l’idée était de ne pas ressembler à ses entreprises classiques et bien trop ancrés dans les traditions. Une chose est sure, la Silicon Valley aura toujours un temps d’avance.
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